vendredi, octobre 26, 2007

Quelques moments de plénitude...

... offerts par Taratata.




mercredi, octobre 24, 2007

Mo côté punk


On s'en revient d'un concert de Mon côté punk, ce collectif initié par les chanteurs de la rue Ketanou et qui, après avoir agrégé des membres de divers groupes (dont Loïc Lantoine), a l'air de se stabiliser en un groupe moins pléthorique et plus structuré. Formidable, évidemment.
C'est LE groupe de scène par excellence: des chanteurs péchus, généreux, bordéliques, portés par des musiciens impressionnants et parfaitement en place. Ils trainent leur curiosité à travers plein de styles musicaux: rock, punk, français accoustique, raï, tzigane, fanfare yougo, etc.
Cette prise de risque permanente a un prix: les chansons sur album sont plus inégales; on va de perles absolues (C'est peut-être), à des choses plus banales (Le Nord). Par contre sur scène mon vieux, là ça ne se discute pas. Une fois n'est pas coutume, la vidéo capturée au téléphone portable ouvrant ce post vous permet de vous en faire une idée. Ou, mieux encore, le medley de leur myspace.
Si vous avez l'occasion, allez donc les voir (les dates sont sur le myspace), d'autant plus que les billets sont pas chers (ils y tiennent), et que les membres du groupe se balladent tranquillou dans le public avant leur entrée en scène, tous disposés à discuter un peu avant de mettre de feu.

mardi, octobre 23, 2007

Très bon

Le site de détournement de couvertures de martine, indiqué par l'ami Bix!

lundi, octobre 22, 2007

And the winner is...

Amis lecteurs,

j'ai quelques questions pour vous.

Sachant que je me rend quotidiennement au travail en métro,
sachant que nous partons en vacances en Sicile avec Elena, elle en train,
moi en avion avec Air France,
  • avons-nous une chance de voir un jour la Sicile?
  • aurons-nous un jour des vacances normales (après deux semaines de pluies en aout, des vacances à la plage coincés à Paris?) ?
  • vous me donnez combien de temps de devenir de droite et pester contre les grèves en général?
PS: Dans le détail, c'est encore plus le bordel car Elena part en train pour Modène, puis va en avion en Sicile (et elle décolle avant que je ne parte de Paris). Alors:
  • Doit-elle embarquer alors que je ne saurai pas si mon avion est maintenu?
  • Pourra-t-on se faire rembourser tout ou partie du trajet?
PPS: C'est encore plus le bordel, parce que nous utilisons pas moins de quatre compagnies aériennes pour effectuer ce trajet (c'est pas de notre faute, c'est opodo qui a fait ça tout seul). Allez vous faire rembourser dans ces conditions...

samedi, octobre 20, 2007

Applaudissez maintenant.

Allez, vous prendrez bien une petite chronique rugby à deux heures du coup d'envoi de la finale? Ca ne se refuse pas, d'autant plus qu'elle ne porte pas sur tout le mal que je pense de Bernard Laporte, ni sur la grande déception française (tout au plus vais-je vous signaler cette analyse très intéressante à ce sujet).
Grâce à mon cher papa (qui a eu la présence d'esprit de réserver des places plus d'un an en avance), j'ai pu assister à Nantes à trois matchs des poules: Canada-Pays de Galles; Angleterre-Samoa et Pays de Galles-Fidji. Il a du nez mon papa, ces trois matchs là ayant comptés parmi les plus beaux du Mondial: des équipes sympathiques (à une exception près - et encore, je n'ai en fait rien contre cette courageuse équipe anglaise), du suspense, une ambiance bon enfant, du soleil et du beau jeu.

Seulement, les organisateurs n'ont pas voulu laisser parler ces seuls atouts. Ils ont décidé d'offrir aux spectateurs privilégiés que nous fûmes plus qu'un match: un véritable spectacle. A show, comme on dit Outre-Atlantique.

Et oui, le temps où l'on allait bêtement au stade pour voir du sport est révolu, bande de nazes. Il faut créer un événement, divertir le spectateur sans cesse, quitte à mettre le sport un peu au second plan. Mets du rythme coco, sinon le supporter va s'ennuyer!
C'est ainsi que la musique doit occuper, d'urgence, tout espace disponible. A peine le match terminé, on envoie des chansons discos pour faire taper des mains au populo. Et évidemment, la mi-temps est intégralement occupée par des pubs assourdissantes, rentabilisant les écrans géants (vu le prix des billets - et le nombre de braves bénévoles recrutés pour l'occasion, ce n'est vraiment pas nécessaire à la solidité financière de l'entreprise, d'ailleurs).
Impossible donc de partager une saine 'nalyse du match avec ses voisins sans s'égosiller. Résultat: après quelques tentatives crevantes pour aller à contre-courant, on se retrouve emporté par le torrent de ce zapping événementiel à la con. Oh des jolies 'nimages, oh une musique qui fait boum-boum! Pas le temps de révâsser à la jolie partie qu'on vient de voir...

Mais le pompon vient des animations musicales pendant le match. Sachez que quand l'arbitre demande un arbitrage vidéo, on a droit au jingle de "Qui veut gagner des millions" qui fait peur. Vous savez, les faux battements du coeur, au cas où on ne comprendrait pas qu'il y a de la tension dans l'air.
Mais la goutte qui fait déborder le vase, c'est que la plupart des fanfares bon enfant qu'on entend à la télé sont en fait des bandes enregistrées, jouées aux instants clés par le DJ du stade. Un petit temps mort, hop, on nous balance un "tu tu tu tu tu tutututu tutu - olé".

Mais qu'on nous foute la paix bordel de merde. On nous prend vraiment pour les derniers des crétins, avec ces animations à la con, qui trahissent vraiment l'image que ce font les organisateurs des spectateurs: des blaireaux à moitié concernés, incapables de se concentrer pour suivre le match deux minutes de rang, et qui risqueraient d'être tout perdus si on les livrait à eux mêmes deux secondes! (Ben qu'est-ce qu'on fait les gars, y a plus de musique... A l'aide!)
Mais le sport c'est pas ça! Regarder du sport, ce sont des heures et des heures de partie aride, tendue ou désagréable; ce sont des coups du sort, des résultats illogiques, des pénaltys truqués et des buts contre le cours du jeu à la pelle... pour quelques moments de pur bonheur, pour des gestes magiques, pour des victoires arrachées au bout du suspense. Bref, tout le contraire d'un spectacle bon marché, calibré, qui brillotte à tous les coups mais ne surprend jamais.

Avec cette américanisation du sport, on finit par gommer de purs instants de poésie. Témoin, ce haka formidable, improvisé après le match par les courageux Samoas défaits, à l'unisson du stade tout entier... mais pollué par une musique techno niaise qui l'a couvert et que personne n'a pensé à couper...
Ca devait pas être dans le script de l'event, j'imagine.

jeudi, octobre 18, 2007

Tous ensemble tous ensemble

Le combat continue!
Vous vous doutez de ma solidarité avec le mouvement actuel luttant contre la casse systématique du système social.
(Je vous la fais courte et brève, comme dirait un ami à moi. Une remise à plat me semble absolument nécessaire et juste, pour remettre à jour la liste des boulots pénibles - et donc ceux donnant droit à des "avantages" (ou plutôt dédomagements).
Mais je m'oppose à un nivellement pur et simple vers le bas. Surtout quand il passe sous silence les différences de salaires entre "désavantagés" et "avantagés".
Bref, ouvrons le débat sérieusement pour de vrai, plutôt que de taper sur tout ce qui dépsse sans chercher à comprendre.)

Mais mon soutien est surtout transcendé par le fait que cette grève des transports me permet de réaliser un rêve. Oui, aujourd'hui, enfin, je peux travailler en slip (de chez moi)! Ce que je suis bien, ce que je suis à l'aise! Et beau avec ça (si, si).
Quel bonheur! Alors, camarades, continuons le combat!

lundi, octobre 15, 2007

7h58 ce samedi là


La seule critique que je puisse faire à cet excellent film est son titre, d'autant plus pourri qu'il n'a qu'un rapport ténu avec son intrigue. Le titre original Before the Devil knows you're dead (issu d'un proverbe irlandais "Enjoy half an hour in heaven, before the devil knows you're dead") est d'ailleurs bien plus sympa.
A part ce détail, donc, 7h58 ce samedi là est incroyable. C'est la quintescence de la tragédie: deux frères, apparemment tout ce qu'il y a de plus normaux et de bien insérés dans la vie, décident d'effectuer un petit braquage sans danger pour se sortir de petits problèmes financiers. Sauf qu'évidemment, tout se passe mal - et pire que mal. Et qu'en plus les protagonistes s'avérent progressivement pas si normaux que ça.

Ce refrain est tout ce qu'il y a de plus classique, mais ce qu'il y a de remarquable ici est qu'il est mis en musique par-fai-tement. Les acteurs - les deux frères Philip Seymour Hoffman et Ethan Hawke en tête - sont absolument parfaits et la réalisation de Sidney Lumet, habile et discrète, sert parfaitement l'histoire.
Car c'est dans le scénario que tient toute la force du film. Et nous pouvons donc, par la grâce de ces grands acteurs et de ce réalisateur chevronné, profiter parfaitement de son implacable mécanisme qui, de fash-back en révélation, nous révéle toute l'étendue du désastre vers lequel courrent les deux frangins.
C'est noir, c'est très noir, mais que c'est bon quand c'est si bien raconté!

PS: Si je vous ai déjà convaincu, ne regardez pas la bande-annonce! Sinon, c'est pas grave, il y a plein d'autres rebondissements...

dimanche, octobre 14, 2007

Souriez! Vous êtes filmés

Big brother is watching you...
Grâce à Google analytics, j'ai tout plein de statistiques sur la fréquentation de mon blog. 139 visites de 47 internautes différents, cette semaine! Dont un marocain, deux allemands et un québéquois, figurez vous.
Et alors ce qui est beau avec un site réservé à quelques happy few, c'est que je peux presque vous faire coucou sur cette carte! J'ai une petite idée sur qui se cache à Nantes, à Caen, à Toulouse, à Pau, à Perpignan, à Rennes... Coucou à vous!
Par contre pour Quimper, Aix-en-Provence et Bordeaux, je séche...

Et la cerise sur le gateau, c'est ça:
Un habitant de Neuilly m'a fait l'honneur d'effleurer mon blog. Bon, il n'y est resté que 0 secondes, mais il n'est pas interdit de rêver que ce soit notre président adoré (je fais gaffe maintenant) qui ait lu ma prose.
Surtout qu'efficace comme il est, il ne lui faut pas beaucoup plus de 0 secondes pour se faire une idée de la situation!

PS: Promis, je n'abuserai pas de cet outil flippant pour vérifier qui se connecte quand. C'était juste rigolo d'avoir une vue d'ensemble des mecs à qui je cause...

samedi, octobre 13, 2007

Monkey - a journey to the west


Toujours en quête de sensations fortes, et pas échaudés pour un sou par nos expériences théâtre contemporain ou free jazz, nous sommes allés jeudi voir un opéra chinois: Monkey - a journey to the west au théâtre du Châtelet. En fait, la prise de risque était bien moins grande qu'il n'y parait puisque c'est un opéra résolumment grand public, spectaculaire et pour toute la famille.

Alors d'un côté, c'est vrai, c'est spectaculaire. Les acteurs bondissent en tout sens, et nous déroulent tout l'arsenal de l'acrobate du cirque de Pékin: sauts périlleux, mono-cycle, contorsionisme, jonglage avec assiettes, etc.
Mais ce qui nous a vraiment plu (et ce qui nous a attiré vers ce spectacle), c'est la filiation du spectacle avec Gorillaz, ce projet hybride manga-musique autour de l'imaginatif chateur de Blur, Damon Albarn. C'est le dessinateur qui a créé le petit monde visuel de Gorillaz (Jamie Hewett), qui a créé costumes et décors du spectacle. Beaux comme tout.
Et surtout, les musiques ont été composées par Albarn himself. Et mon Dieu que ce mec est doué, et qu'il nous fait plaisir en mixant instruments classiques et sonorités pop plus contemporaines.

Mais à côté de cela, le spectacle me semble pécher beaucoup par son côté tape-à-l'oeil. "On vous a promis du spectacle, vous allez en avoir pour votre argent!", semblent s'être dits ses producteurs. Du coup, l'enchainement des morceaux de bravoure acrobatiques ressemble vite à une démonstration technique, impressionnante certes, mais sans âme. Il en va de même pour les décors, changés bien trop souvent, comme pour nous en mettre plein les mirettes.
Dommage, les scènes réussies irradiant une poésie subtile (l'aquarium et la débauche essentiellement - grâce à la musique d'Albarn notamment) qui est malheuresement trop souvent écrabouillée par le rouleau compresseur "Holiday on ice au pays du cirque du soleil".

Ce spectacle présente donc atouts et faiblesses. Et alors, au bout du compte, est-ce une réussite ou pas?
Et bien c'est malheureusement un critère bien pragmatique qui a emporté la décision: le théâtre du Châtelet étant un théâtre à l'italienne, il a été construit avec deux objectifs majeurs: assurer une accoustique excellente en tout point de la salle, et permettre à tout le monde de bien se montrer. Par contre, visiblement, le fait de permettre aux spectateurs de bien voir la scène n'importait pas des masses.
C'est ainsi que, bien que nous n'ayons pas pris les pires places au poulailler, nous ne pouvions péniblement apercevoir que les deux tiers de la scène (et dans une perspective étrange). Comme en plus de ça il nous fallait tanguer de droite et de gauche pour éviter un poteau cachant le milieu de la scène, et osciller de bas en haut pour lire les sur-titres de la pièce, nous n'avons pas été enclins à être portés par ses atouts, et lui sommes resté bien extérieur...
Surtout Elena qui a roupillé pendant la moitié de la représentation!

Siciliano zono

C'est officiel.
Après des semaines de combat acharné avec le boulot d'Elena (à qui nous avons fini par faire une offre qu'ils ne pouvaient pas refuser), nous partons en Sicile la semaine de la Toussaint.
Voila qui me console un peu d'avoir finalement donné les billets à ces felons d'anglois.

vendredi, octobre 12, 2007

Pas facile facile

... d'être enceinte.
Mais c'est quand même pas compliqué de faire le ménage, merde!

Look at that!

Oui, vous voyez bien. Ou si vous ne voyez pas, regardez de plus près (vous pouvez aussi cliquer dessus, si vous voulez):
C'est bien cela.
Deux places pour la demi-finale de demain: France-Angleterre. Après une matinée passée à me battre en vain sur le Net sans succès lundi (au boulot, soit dit en passant) pour arracher des places, me voila en possession de deux Sésames pour ce match mythique. Vous voyez bien, elles sont dans mes petites mains à moi!
Et attention: il s'agit de places en Présidentielles s'il vous plait. Les mieux placées: au beau milieu, pour ne rien rater de cet affrontement mémorable!
Alors évidemment, ce sont les plus chères aussi. 400 euros prix officiel, et celles ci valent même 500 euros au marché noir (et probablement quelques milliers d'euros aux abords du stade).
Mais que voulez-vous, faut ce qu'il faut.

Sauf que...
Sauf que ces places ne sont pas pour moi! Elles m'ont bien été proposées, mais en bon futur père de famille, j'ai décliné l'offre, le coeur en berne. 500 euros la place, ça va chercher dans les 6-7 euros la minute de match, faut pas exagérer. Laisser mon enfant souffrir de la faim pour aller voir un match, c'est irresponsable: je refuse (après une bonne demie-heure de tergiversation, quand même).

Le cruel destin a cependant voulu que j'ai ces billets en main, la veille même du match, pour les transmettre à leurs acquéreurs (qui habitent plus près de chez moi que de chez le revendeur). Quelle torture! Qui m'oblige à leur ouvrir la porte demain? A ne pas filer au stade en douce? En revendant la deuxième place, voire!
Surtout que le pire est que les acheteurs sont de vils anglois! Qui vont bassement soutenir nos adversaires, et conspuer nos vigoureux héros! Les lâches... Les faquins... Vais-je les laisser conspuer le Pays des Lumières et de Monsieur Nicolas Sarkozy?

Quel dilemme cornélien! Vais-je rester fidèle à la morale et leur donner les billets qu'ils ont payé, ou, en bon patriote, vais-je les leur voler pour pousser nos vaillants Bleus de mes petits poumons? Le match s'annonce si serré que ma décision pourrait faire pencher la balance...
Je me laisse la nuit pour y réfléchir...

Control


Un joli film, sombre et beau, parmi la myriade de perles innondant les cinés ces dernière semaines (7h58 ce samedi là, This is England, Jesse James, Un secret, L'ennemi intime...): Control. Il s'agit de l'histoire de l'ascension, puis de la décadence, d'Ian Curtis.
Ne me dites pas que vous ne connaissez pas Ian Curtis! Le jeune chanteur de Joy Division, étoile filante néo-punk ayant traversé l'Angleterre en cinq années et deux albums? Le groupe était porté à bout de bras par son chanteur charismatique, habité, intense, et mélancolique: Ian Curtis. Chanteur qui se suicida, à l'âge de 23 ans et à la veille de décoller pour sa première tournée-consécration aux Etats-Unis.
Le réalisateur Anton Corbjn a fait le choix de nous raconter son histoire tragique et étonnante de manière quasi-documentaire: noir et blanc magnifique (Corbjn n'est pas photographe de formation pour rien), aucun effet de manche, la musique est quasiment absente (hors les concerts et enregistrements, bien sûr). C'est donc beau et juste, mais frôle parfois l'ennuyeux dans la première partie du film, consacrée à la création du groupe. C'est du moins mon point de vue de bobo difficile fatigué et sortant du bureau (BoDiFaSoBu).
Mais l'intérêt du film est surtout dans la description de la déprime de Curtis, étouffé par la gloire, par sa triste banlieue mancunéenne, par son épilépsie, et par des histoires de coeur dont il n'arrive pas à se dépétrer. Le Bodifasobu a été scotché par cette deuxième partie, juste, délicate, et portée par un jeune acteur exceptionnel dont le charisme n'a rien à envier à son modèle: Sam Riley.
Magnifique et juste, donc.

jeudi, octobre 11, 2007

Sar-causons

Ca fait longtemps qu'on n'a pas parlé de lui, tiens. (Reste calme, môman!)
Quelques liens intéressants sur ce qu'il a dit sur l'immigration, tout ce qu'il a dit sur plein de trucs, et une 'nalyse de comme il le dit (issue de l'excellent site arretsurimages.net ;) ).

mercredi, octobre 10, 2007

Nos amies les stars

Je ne veux pas me vanter, mais figurez-vous que je connais personnellement très bien notre tout frais prix Nobel de physique, Albert Fert. Et oui. Ca vous en bouche un coin.
Et je l'ai même tiré d'un fier guépier en lui prodiguant mes conseils...
(C'est lui qui est lascivement allongé sur la photo. Le français est quand même sacrément plus cool et détendu que l'allemand, nest-il pas).

Enfin... Disons que je connais quelqu'un qui le connait très bien. Ou plutôt, que je connais très bien quelqu'un qui le connait.
Enfin bref: mon pote Alex, il a refusé une thèse chez Albert, qui venait soit dit en passant régulièrement parler rugby avec son co-bureau. Et puis après, Albert il a été président de la thèse à mon pote Alex, ce qui m'a donné l'occasion de côtoyer le glorieux homme au cours d'un pot mémorable.
Enfin, je me souviens plus du pot que du glorieux homme, mais ça fait quand même drôle de faire le lien entre un gars qui décroche la plus prestigieuse des récompenses scientifiques, et un type qu'on a croisé dans le hall sombre de la triste campagne de Saclay, un verre de champagne à la main et un discours sur la spintronique à la bouche.

Mais libre à vous de vous en foutre.

PS: Je ne veux toujours pas me vanter, mais j'ai un pote qui bosse dans la boîte à Charpak, aussi.
PPS: Par contre, je vous l'accorde, aucun de nos deux prix Nobel vivants ne me connaissent, moi. Mais un jour viendra...
PPPS: Quel est ce fier guépier dont je l'ai tiré par un conseil? Ben, disons que je lui ai indiqué où se trouvaient les petits fours...

mardi, octobre 09, 2007

Les fatals picards


La saison des concerts est repartie! Elle a débuté la semaine dernière par la dernière date parisienne des Fatals picards avant que leur chanteur-fondateur charismatique Ivan ne quitte le groupe, et autant le dire tout de go: ce concert a tenu toutes ses promesses.
Je vous avais déjà parlé de leur excellent dernier album, Pamplemousse mécanique, perle d'énergie, d'humour et d'engagement que je vous engage à écouter d'urgence (ou à tout le moins de jeter une oreille sur les quatre chansons à vot' service sur leur myspace). A l'écoute de l'album, on se dit que ces chansons rythmées, nerveuses, inventives et de bonne humeur doivent être un bonheur sur scène.
Et on a bien raison. Elles sont portées par trois ziquos (guitare basse batterie) discrets mais solides (le batteur est d'ailleurs un sosie du papa d'Elena), qui font place nette à deux chanteurs bondissants, survitaminés, qui on la particularité, quand ils ne partent pas dans des disgressions souvent très drôles, en plus de chanter bien. De la balle donc.

D'autant plus que tous les éléments étaient de leur côté: la salle (la Cigale), en format fosse, est un cocon des plus conviviaux et bien foutu, avec un plancher qui s'éléve bien comme il faut. Le public était au quart de poil: passionné mais pubère, il sautait partout au bon moment, mais sans sombrer dans l'hystérie hurleuse des petits jeunes (qui peuvent parfois pourrir un concert avec leur zèle mal placé). En plus, l'audience était gentille et a patiemment applaudi une première partie pourtant pénible.
Et enfin, nous avons eu droit à un bien joli cadeau, avec le passage de Didier Wampas sur scène. Vous n'êtes pas sans savoir que les Wampas étaient l'autre grand groupe punk candidat à représenter la France à l'Eurovision cette année, et qu'ils ont été battu par les Fatals sur le fil. Ce qui nous a donné droit à un chambrage en règle (les Fatals ayant fini avant-avant-derniers de cette prestigieuse compétition), puis aux reprises des deux des plus grands tubes des Wampas (Faut voter pour nous et Rimini).
Voila deux heures de bonheur et de pêche. La cuvée 2007-2008, qui risque d'être la dernière que nous pourrons vivre sans retenue, commence sur les chapeaux de roue!

PS: Comme les Fatals ont eu droit à une jolie vidéo il y a peu, j'illustre ce post par une vidéo des Wampas!

samedi, octobre 06, 2007

Sauvons la recherche


Non, la recherche ne sert pas à rien! Cette remise de prix le prouve!

vendredi, octobre 05, 2007

Special dédicace to Bob


Comprenne qui pourra.

Special dédicace to Elena


... ces temps-ci. Comprenne qui pourra!

Mémére et pépére

Ca nous rajeunit pas!
Un petit site permet de se vieillir (ou rajeunir, ou changer de sexe, ou transformer en manga...) C'est rigolo, mais je ne vous cache pas qu'il faut quelques essais pour arriver à des résultats sympas.

L'élégance du pachyderme

, Nicolas, ça devient n'importe quoi!

lundi, octobre 01, 2007

Rigolons un peu en attendant des posts plus fournis

  • Avez-vous entendu la dernière idée de Chritine Boutin pour lutter contre le problème du logement? Contruire un étage supplémentaire à toutes les maisons!

"Je propose d'étudier une idée tout à fait iconoclaste: pourquoi ne pas autoriser pendant une durée limitée, avec toutes les précautions nécessaires, les propriétaires qui le souhaitent à construire un étage supplémentaire sur leur habitation", a-t-elle déclaré.

"C'est une idée séduisante, car nous n'avons pas assez de foncier disponible pour construire des logements", s'est-elle justifié, précisant : "C'est une idée qui doit être creusée, il faut l'affiner".

Autre avantage pour Christine Boutin: "Construire un étage supplémentaire, ça peut se faire très rapidement, ce n'est pas consommateur d'espace, et cela peut resserrer les liens inter-générationnels, si les parents peuvent loger leurs enfants, par exemple".

  • Connaissez-vous le nouveau salaire de Strauss-Kahn, socialiste qui milite depuis son plus jeune âge pour plus de justice sociale? 495 000 dollars net d'impots, tout simplement. Ca va chercher dans les 23 SMICs, ça...
  • Et je vous signale avant d'aller prendre mon train pour Eidhoven (snif) un billet très intéressant de Schneiderman sur le site d'@SI.