vendredi, mars 30, 2007

Musique toujours


Bonjour à tous, et vive la France.

Je tiens avant tout à préciser que j'aime mon pays, que j'en suis fier et que je remercie tous nos ancêtres de s'être sacrifiés à notre bien être.
Ceci étant dit, j'ai décidé de continuer sur une thématique qui déchaîne les passions: je vais vous parler musique. Musique, oui, mais musique française. Car j'aime mon pays.

Nous sommes en effet allés voir Philippe Katerine mardi soir au Zenith (en traversant la gare du Nord au péril de notre vie). Pour rafraichir la mémoire des plus lents d'entre vous, il s'agit du dandy à la voix haut perchée, auteur de chansons normalement reservées à un public très très restreint de fanatiques d'art moderne, qui connaît un succès invraisemblable depuis le tube interplanétaire Louxor, j'adore. (Et je coupe le son...)
En temps normal, j'aurais vraiment été très méfiant à l'orée d'un concert de ce type. Certes, le monsieur porte à merveille le pull de cashemire rose, certes il est accompagné des très efficaces ex-Little rabbits. Mais bon, ne nous cachons pas que si certaines de ces chansons sont portées par un charme planant certain, avec des gimmicks parfois hypnotisants, une bonne grosse moitié de sa production est complétement inécoutable...

Mais le bouche-à-oreille (pardon, le buzz) incroyable entourant ses spectacles décalés et festifs nous a fait sauter le pas avec enthousiasme. Des témoins dignes de foi (au nombre de quatre), nous ont chaudement recommandé ses concerts. Alors...

Et bien, au risque de tuer le suspense de ce post admirablement construit, je vous révèle immédiatement que nous avons été un peu déçus... Encore une réalisation du célèbre phénomène: "On nous a tellement dit que c'était génial, que comme c'était juste bien, on est tout triste. Alors que si on avait été au concert sans a-priori, on aurait probablement été ravi"...
Et une des raisons majeure pour lesquelles nous n'avons pas été emportés par le show est qu'on nous en avait déjà raconté toutes les belles surprises. Lecteur comptant te rendre à un concert de Katerine, je t'invite donc à arrêter de lire ce post sur le champ.
C'est dur de te priver de ma prose, mais fais moi confiance, c'est mieux ainsi. Bonne route et vive la France.

C'est donc vrai que la mise en scène est moitiée dingue: Katerine se présente le corps couvert de peinture (c'est du body art), il occupe merveilleusement la scène (c'est un ex-danseur je crois), ses ziquos changent trois fois de tenue, des danseuses en slip déboulent à l'improviste sur scène, comme d'ailleurs une troupe de majorettes de gabarits divers, et le public se fait bombarder de petits coeurs qui brillent et de ballons... Qui plus est, Katerine a le bon goût de jouer trois fois Louxor avec une efficacité certaine.
Seulement voilà, quand on sait à quoi s'attendre, tous ces moments sont forcément moins forts. Surtout dans une salle énorme comme le Zenith. D'autre part, le spectacle est tellement rodé qu'il laisse assez peu de place à l'improvisation et aux discussions avec le public, dont je suis friand.
Et enfin, malgré toute la solidité, la précision et le bondissant des musiciens, quand même, il faut regarder la vérité en face: la plupart des chansons de Katerine ne sont vraiment pas belles! (Du moins pour qui n'a pas une culture solide du 63ème degré dans l'art).

Allez, à plus mes petits patriotes, et comme disait Mr Roux: "La France, aimez la ou changez la".

mercredi, mars 28, 2007

Je ne suis pas un héros


Et pourtant...
Et pourtant votre serviteur est passé, au péril de sa vie, non pas une mais deux fois au milieu des émeutes sanglantes qui ont ravagé la gare du Nord hier soir.
Et je vais vous avouer: j'ai même pas eu peur. Je n'ai pas tremblé une seconde, alors que des hordes sauvages de jeunes à cagoules se livraient à des duels mortels avec les forces de l'ordre.
C'est que je suis balèze, moi. Ahah.

Il faut dire qu'il y a une bonne raison à cela: je n'ai rien remarqué du tout. Pourtant, à l'aller, vers 19h30, j'ai traversé la gare du Nord de bout en bout car mon interconnection était annulée (suite à l'émeute). Et ben rien, pas la queue d'une racaille, pas l'once d'une lacrimo. Juste un rassemblement de flics au dehors. Alors soit Paris ne brulait pas vraiment, soit il sait le faire de manière très très discrète.
Au retour, soyons honnêtes, je ne suis pas descendu du métro donc je ne peux rien dire de l'amplitude des combats. Mais par contre donc, je peux vous assurer qu'on était loin de la révolte urbaine agitée par nos journaux à 19h30. Alors que les événements avaient commencé depuis une heure au moins, si je ne m'abuse.

Et sinon, ça n'a rien à voir, mais je n'ai pas pu m'empêcher de me tordre de rire devant la nouvelle affiche de campagne de Bayrou. "Osez Bayrou" dans les tons rouge et or, faut oser quand même... J'ai d'ailleurs visiblement vexé deux passants lors de ma crise de fou rire.
C'est pas le plus choquant des candidats, mais nous vendre un centriste moultes fois membre du gouvernement comme une alternative révolutionaire, et être crédible(!), faut le faire. Bravo aux publicitaires et à la nullité de la plupart des citoyens (tous ceux qui ne se marrent pas devant l'affiche, quoi).

C'est pas tout ça, mais le match de rêve France-Autriche m'attend. Avec la titularisation probable de Clerc, Escudé, Diarra, Mavuba, Diaby et Nasri, je vais me marrer!

jeudi, mars 22, 2007

Mr Roux persiste et signe


Un concert de Mr Roux à la dernière minute, dans une petite salle parisienne inconnue au bataillon? Pas de problème pour nos fringuants héros, accompagnés de leur fidèle saxophoniste!
Tout heureux que nous étions de l'aubaine (ça illumine une journée de débugage!), nous pouvions tout de même craindre quatre terribles dangers...
  • Que la salle, l'inconnu Atelier de l'Hermitage, soit minuscule et naze. En fait, il s'agit d'un hangard très fonctionnel (et vaste), qui vire au grand luxe quand on parvient à chopper les quelques places assises du premier étage. Et à 10 euros la place, ça donne envie d'insulter tous les spectateurs de TF1 du soir...
  • Que la salle soit vide, car malgré le retentissement considérable de mon blog, Mr Roux n'est pas encore très très connu. Et bien il faut croire que radio Néo a pas mal d'auditeur ou que l'intelligencia bretonne est particulièrement bien implantée à Paris (jusqu'à une période récente, le CD du rennais Mr Roux n'était distribué que là bas), mais la salle était bien remplie de 200 fans environ.
  • Que la bière soit chaude. Heureusement, la Leffe était parfaite.
  • Que Mr Roux, incroyable en version studio, ne soit pas bon sur scène.
Et bien je vous rassure aussi sur ce dernier point. Le bonhomme est tout à fait à l'aise, tout à la fois pour décrisper l'atmosphère en déconnant, et pour assumer avec tout le sérieux qu'ils méritent ses textes les plus forts ou les plus touchants.
Il est accompagné de deux ziquos: un contrebassiste donne la pèche à ses mélodies, tout en plaisant aux dames, et un deuxième guitariste-à-tout-faire qui enrichit considérablement les musiques à coups de riffs décalés ou d'envolée bien sentie. C'est vraiment le genre de musicien précieux: toujours en place, pas du tout m'as-tu-vu mais donnant une profondeur certaine aux morceaux, musicalement s'entend.
Sans atteindre la richesse des intrumentations de la Blanche, ils suffisent largement à sortir les intruments du simple rôle de faire valoir des textes de Mr Roux, ce qui n'est pas une mince affaire. En plus, les deux larons font admirablement les coeurs des pucelles aux nichons juvéniles...

Mais surtout, ce concert fut un bonheur total pour nous autres, fans de l'album, parce que Mr Roux nous a fait la bonne surprise de jouer une demie-douzaine de nouveaux titres. C'est plutôt rare, de voir un jeune groupe exhiber un répertoire si large, alors que son premier album est même pas encore sorti (nationalement!)
Et je peux donc d'ors et déjà vous affirmer, en avant-première mondiale de l'univers, que le deuxième album de Mr Roux est une réussite totale, formidable, dans la déconne, le politique ou le touchant.
Comme il ne sera enregistré que dans deux ans très probablement, je vous excuse si vous ne l'achetez pas immédiatement... Mais vous avez bien commandé le premier, hein?

Ah ça va filer droit!

Tu veux changer ta vie pour 33 euros?

C'est facile, tu vas , puis . Tu attends deux jours, puis tu t'installes bien dans ton canap', et tu profites...

mercredi, mars 21, 2007

Rafale de chroniques zicales


La bonne surprise de la journée, c'est que le concert de Mr.Roux auquel je ne pensais pas pouvoir aller n'a pas lieu samedi mais ce soir. De sorte que, enthousiastes comme nous sommes, nous allons passer une soirée d'exception.
Pour partager cette joie avec mes fidèles lecteurs, je m'en vais vous chroniquer rapidement les derniers CDs qui me sont passés à travers les paluches. Ceci pour que nous soyons tous imergés dans le fabuleux monde de la musique, certes, mais aussi pour occuper mon départ plus tardif que d'habitude du boulot. Y a pas de petits profits.
Les albums dont je vais vous entretenir sont à mon sens de honnêtes à bons, mais je n'ai rien dégoté d'absolument exceptionnel. Voila pourquoi vous n'avez pas eu droit à des chroniques enthousiastes plus tôt.

Commençons par monsieur Arno et son album Jus de box. Le belge aime les jeux de mots fins, comme vous pouvez le constater... A vrai dire, je n'ai pas grand chose à dire de cet album si ce n'est que c'est du Arno pur jus (de box - ahah): voix rocailleuse, prononciation d'alcoolique flamand, textes décalés, ... C'est tellement particulier que les chansons m'apparaissent très inégales selon que j'accroche (Mourir à plusieurs) ou pas (From zero to hero). Effet amplifié par l'accompagnement musical qui louche vers les 80s parfois.

Parlons ensuite de Riké, le co-chanteur de Sinsemilia qui poursuit sa petite trajectoire personnelle en parallèle du groupe avec son deuxième album Vivons! Moins politique dans les paroles mais plus rêveur, moins reggae-cuivre mais plus reggae accoustique, c'est un peu lourdingue parfois, mais que voulez-vous, moi j'aime beaucoup. Du soleil et de l'innocence qui s'assume, et est donc loin d'être niaise, je ne vois pas ce qu'on peut avoir contre.

Mais je sais aussi faire dans l'international avec le deuxième album de la comète canadienne Arcad Fire: Neon bible. Après la réussite formidable de leur premier album rock baroque mélant hurlements, choeurs et orgues, ils étaient attendus au tournant. Je suis personnellement tout à fait rassuré avec cet album moins brillant et novateur que le premier, mais tout aussi intégre et bidouilleur. il y a peut-être d'ailleurs plus de profondeur dans ce deuxième album qui lâsse moins à l'écoute massive.
Dans le domaine international, j'ai apprécié aussi les Build to spill et les Tapes and tapes qui m'ont été recommandé par un mystérieux lecteur se cachant derrière d'astucieux pseunonymes.

Enfin, je suis en train d'étudier de près le dernier Mano Solo, In the garden. Car voyez-vous, je l'ai avant tout le monde car je fais parti des fans ayant participé à son financement en pré-payant l'album. Et paf.
Et bien, pour l'heure, force est de constater que je suis plutôt déçu. Ca reste du Mano brayeur, énervé et impudique, mais il me manque le brillant de la Marmaille nue ou des années sombres, ou l'étonnant de Dehors ou des animals. J'ai le sentiment d'être confronté à une livraison plus anonyme. Cela dit, je réserve mon jugement final, car d'expérience les albums de Mano sont si arides et travaillés qu'il est possible de devenir infatigable admirateur à la centième écoute seulement.
Et là, c'est qui qui aurait l'air idiot, comme un sondeur après le 1er tour ou un commentateur de foot après la coupe du Monde?

lundi, mars 19, 2007

Bonus track


(Suite du post précédent)
Une pose un peu moins classe: "Et là, mon petit, qu'est-ce que tu vas nous chanter? - Love me, please love me..."

La grosse classe mon pote

Voici le brillant récipiendaire du prix Métivier lors de son discours mémorable. Cet orateur fameux, le regard perdu dans sa prose, semble habité par sa glose, comme en témoigne le mouvement italiénisant de ses petites mimines.
J'ai en plus en tendresse particulière pour le port débonnaire du micro, qui n'a rien à envier aux plus grands prédicateurs américains.

dimanche, mars 18, 2007

Mauvaise pioche

Enfin un week-end pluvieux (enfin, moins ensoleillé que d'habitude)! De sorte que nous avons enfin eu un excuse valable pour refuser nos balades habituelles à la découverte de la Capitale pour rattrapper un peu notre retard cinématographique. Miam miam!
On s'en réjouissait d'avance, et bien le moins qu'on puisse dire c'est n'avons pas bien su en profiter... Ca commence par une comédie sentimentale qui vient de sortir - le Come Back - avec Hugh Grant en chanteur has been des années 80 et Drew Barrymore en parolière fofolle. En temps normal, je me serais fortement méfié de ce canevas, mais Télérama étant des plus élogieux sur les qualités comiques et le message pas si crétin que cela (soit-disant), je me suis laissé entrainer dans ce traquenard. Je ne préciserais pas par qui, mais sachez que les avis d'Elena n'auront plus aucun poids dans le choix de nos sorties dans la décennie qui viendra.
Evidemment, c'était niais, mielleux, et les quelques bonnes répliques ne sauvaient rien tant l'ensemble était tout mou et tout pas rythmé. Un naufrage, qui mérite juste qu'on s'y attarde une demie-heure à la télé après une longue journée de travail. Et encore, à condition que ce soit une craquage ponctuel.

Du coup, nous nous étions promis de remonter le niveau aujourd'hui avec un film grave probablement sublime: les témoins (de Téchiné avec Bouajila, Béart et Blanc). Et bien nous n'avons pas eu la chance de creuser cet intéressant filon, car on fête le printemps du cinéma à Paris.
Pour nos amis provinciaux habitant des villes importantes, je précise que le printemps du cinéma est une opération de trois jours se traduisant par des places à 3 euros 50 (ce qui divise le prix parisien pas trois) et une affluence record. En d'autres termes, on paye peu cher sa place, mais on ne va jamais voir le film qu'on visait.
Pour nos amis provinciaux habitant des villes moyennes telles que Toulouse ou Clermont-Ferrand, je précise que le cinéma est la projection en salle d'un film, tels que ceux du dimanche soir sur TF1. On paye l'entrée pour voir des films récents, n'ayant pas forcément les faveurs de la programmation de TF1, sur des grands écrans à coins pas ronds, et parfois en version originale. Je sais c'est déroutant. C'est ça, la ville lumière.
(Je ne m'adresse pas aux provinciaux habitant de petites villes parce qu'ils ne connaissent pas Internet ni l'eau courante. Chaque chose en son temps.)

Evidemment, les témoins, c'était complet, et nous nous sommes donc tenu le raisonnement suivant. Je cite: "bah on n'a pas fait la queue pour rien, quand même. En plus, vu le prix que ça coûte, on peut toujours aller voir une merde au hasard". Raisonnement que se sont probablement tenu la moitié des spectateurs emplissant la salle des témoins, d'ailleurs, les enfoirés. Cherchez pas, c'est inattaquable, comme raisonnement. Au sens libéral, c'est-à-dire noble, du terme.

Alors voilà, nous nous sommes retrouvés à regarder la cité interdite, film chinois à grand spectacle racontant une tentative de renversement d'un empereur. Entendons nous bien: ce film très esthétique, mené sur un rythme différent des films occidentaux, est loin du naufrage du Come back.
Néenmoins, force est de constater que nous avons été un petit peu endormi par la première moitié, très "or, soie et non-dits", et un petit peu écoeurés par la deuxième moitié, très "or, sang et massacre". Tout cela laissait peu de place à l'identification avec des personnages tordus et trépassant les uns après les autres, mais le film restait superbement mis en scène, et joliment joué. Pas comme l'autre guimauve.

Enfin... Je reste magnanime sur le bilan de ce week-end étant donné la classe de son entrée en matière rugbystique. Et même la cruauté des dieux du football remerciant mal les belles tentatives nantaises n'obscurcira. Nous espérons voir les témoins très bientôt, et d'ici là encore une ou deux merdes parce que, quand même, 3 euros 50, c'est vraiment pas cher.
Allez, je vous laisse, le masque et la plume va commencer. On a comme qui dirait besoin de leurs conseils pour moins se gourrer...

vendredi, mars 16, 2007

Petit coucou


Tiens, au fait, c'es vrai, vous êtes toujours là! Ca somnole là dedans, croyez-vous?
Mon petit blog se prélâsse, profitant des beaux jours pour ne point trop se fouler et avancer caaaalmement sur les posts. De toute façon, j'ai toute une batterie d'excuses. Jugez plutôt: si je mollis du blog, c'est à cause:
  • de mon passage rennais pour récupérer un prix de thèse inconnu dont pourtant tout le monde ne cesse de me parler,
  • des vaccins malgaches,
  • de François Bayrou dont je rêve la nuit. Non j'déconne,
  • des potes chez qui on se fait inviter,
  • de Fred Vargas qui continue de me grignoter mon temps libre.
Alors, c'est pas inattaquable tout ça? Mais si vous manquez de lecture, je vous indique quelques articles des plus intéressants sur la campagne électorale.
A commencer par la mise au point de Judith Bernard à laquelle je souscris complétement: qu'est-ce que c'est que ces électeurs qui veulent qu'on les séduise, mais surtout pas qu'on les ennuie à parler conviction et morale?
Et puis d'autres posts informatifs tels que celui-là, celui-ci ou encore celui-là. Notez que celui-là est vraiment pas mal. Et celui-ci m'a troué.

De là à en déduire qu'il n'y a que sur le bigbangblog que je trouve des infos et des analyses pertinentes sur cette triste campagne... Heureusement qu'ils sont là pour remonter le niveau catastrophique, dont sont responsables à mes yeux par ordre croissant de responsabilité les politiques, les médias et les citoyens.

mardi, mars 13, 2007

Les gros titres de la star


Pas un instant je n'ai cessé de travailler pour la France, et de vous aimer. M'en voilà remercié par les sirènes de la gloire (qui pointe vers ).
Juste récompense vu mon énorme talent je trouve.

lundi, mars 12, 2007

C'est maintenant officiel

Nous allons à Madagascar marier ma cousine!
On part le dimanche 22 avril avec un petit Jeff dans les bagages, Elena revient le mardi 1er mai (boulot oblige) et moi le 8 mai. Dépaysement, lémuriens, pauvreté, océan indien, baobabs, parcs nationaux, tourista, rhum arrangé, taxis brousses, nous voilà!

vendredi, mars 09, 2007

Magistrale blanche


Une semaine silencieuse sur le blog peut avoir deux raisons: ou bien l'inspiration manquait, ou bien la semaine fut si pleine qu'elle n'a point laissé le temps à chroniquer. Bilan: que ce soit parce que votre blogger préféré est taraudé par la mauvaise conscience, ou bien parce qu'il est habité par de nombreuses histoires formidables à narrer, le blog va s'animer comme un bête.
Et bien nous nous trouvons dans la deuxième situation: semaine culturelle à faible quantité de sommeil et fort nombre de sorties. Et je me dois de commencer par l'événement le plus marquant, qui est aussi le plus récent: le concert d'hier soir de la Blanche, au café de la danse.

Petit rappel: la Blanche, j'adore, à tel point que le groupe s'est vu remettre le demi-prix de la révélation Vinci 2006 (avec Mr.Roux, faut il le préciser). Textes formidables, voix de dandy pouvant être puissante, musique electro-chanson-électrique aux mélodies bien trouvées. Et répertoire large, du délire au poétique en passant par le politique, le tout servi par un talent énorme.
Vue la qualité du CD, je craignais que le groupe ne soit pas tout à fait à sa hauteur sur scène car l'équilibre entre textes et instruments me semblait délicat à trouver, tout comme le juste milieu entre le calme recueilli nécessaire au texte, et la montée d'ambiance du concert.
Autant vous rassurer tout de suite: le concert fut tout à fait au niveau de l'album. D'abord parce que le chanteur à du charisme à revendre (hein, Elena?) Ensuite parce que les ziquos sont à l'aise sur scène. Et encore parce qu'il font de la zique de grande qualité.
Et c'est justement là que je suis conquis: sur l'album, aveuglé par la qualité des textes et porté par la mélodie, j'ai trop oublié la richesse musicale des chansons, au sens instrumental du terme. Mais alors sur scène, la qualité de la musique, sa densité, créve les yeux: les guitaristes, le batteur et la violonceliste font mieux que servir les textes et multiplient encore les niveaux de lectures des différentes chansons. Que du beau.

Bref, j'ai adoré ce concert, bien entamé par une première partie étrange et intelligente: Khaban. Un hybride jazz-chanson qui mélange les genres avec des bonheurs variables (incluant de très grandes réussites), sur des textes sincères (là aussi pouvant être formidables). Seul bémol à cette superbe soirée: le concert s'est achevé de manière très abrupte: après le deuxième rappel, les musiciens ont déguerpi dans la seconde, la lumière s'est allumée instantanément, ma musique d'ambiance est repartie direct... et le public s'est levé et s'est remis à discuter en sortant bien tranquillement immédiatement.
Cette soirée magique aurait mérité un réveil un peu plus doux.

lundi, mars 05, 2007

Aïe


Ouais, ben j'assume.

Quand je me lève le matin, j'aime moudre mon petit café équitable pour me faire un vrai espresso. Ou un capuccino. Je vais au boulot en transports en commun en lisant des journaux qui parlent du monde qui nous entoure. Ce faisant, j'écoute du rock indé ou de la nouvelle scène française sur mon ipod.
Et ben j'assume.

Le soir venu, je regagne mon appart' dans Paris intra muros (sauf quand je vais voir un concert live, une pièce de théâtre ou un film allemand en VO). J'entre en allumant mes nouvelles ampoules économies d'énergie, vu que ma femme bosse aussi et rentre maintenant régulièrement plus tard que moi. Au fait, elle bosse dans la culture.
Et ben on assume.

En l'attendant, je regarde les Guignols ou Arrêts sur image. Ou alors je pars faire un footing pour entretenir mon corps, de préférence en écoutant le masque et la plume.
Après, on aime bien se faire de bonnes bouffes avec des aliments bios. Et à l'occasion, on fait péter une petite bouteille d'un vigneron indépendant, issu de notre cave d'appartement.
Et ouais.

Un jeune loup toulousain m'a récemment fait remarquer que tout ça colle nickel avec un cliché tout beau tout rigolo: le bobo. Il s'agit d'un provincial: il est donc sympathique et pittoresque, mais il n'a pas accès à l'offre culturelle parisienne, ce qui nécessairement le laisse un peu en retrait des choses de l'esprit. Cela dit, j'aime bien le fréquenter: il rappelle que la vie peu être belle aussi à qui la croque avec bonne humeur et au premier degré, ce qui relativise quelque peu les querelles métaphysiques qui agitent nos nuits culturelles parisiennes. Une bonne bouffe animée de quelques rots, puis une sortie à la chasse alcoolisée: cale suffit à rendre ces braves gens tout à fait heureux!
Enfin vous voyez le tableau. Le bougre étant d'un naturel plutôt simple, donc, il s'est amusé des allitérations de cette dénomination, tellement amusantes à ses grossières oreilles qu'il en a déduit un peu abruptement qu'il devait forcément s'agir d'une insulte. C'est qu'on rigole pas tous les jours, à Toulouse... Et plus largement en Province, d'ailleurs.

Et ben j'assume! Ce n'est pas sale, et je suis même prêt à défendre un par un chacun des points sus-cités! Je vais quand même pas me forcer à boire du Nescafé, à m'acheter un 4x4 pour aller au taff, lire Manager magazine ou How to get rich in three weeks, à regarder TF1 en rentrant et à boire du pinard de grande surface, merde!
Non mais...

vendredi, mars 02, 2007

Le ravi de la créche de service


Foulala, ils ont font des trucs incroyables les mecs de l'informatique, avec leurs ordinateurs et leurs serveurs et tout ça!
Bref, c'est pas une info du tout pour les gens qui s'y connaissent un tout petit peu, mais moi, tout candide, j'en étais resté à Google Earth. Un logiciel sympa permettant de survoler la planète, mais qui lasse assez vite, surtout les gars incapable de se repérer sur des images satellites.

Et v'la t'y pas que je découvre Google maps, qui permet une utilisation hybride entre vue satellite et carte, ce qui est quand même carrément plus pratique!
Je trouve ça mortel. Alors moi j'habite et je bosse. D'ailleurs, là je ferais mieux de bosser alors je vous quitte, en précisant que maman elle habite , belle-maman et mamie ici!

Dingue.