dimanche, mars 29, 2009

Gaelou et économie

Malgré le vent monumental que je viens de me prendre sur mon top 10 des livres, je vous offre un petit diaporama des trois derniers mois de Gael. Je suis trop bon.

Et puis je vous recommande la lecture d'Alternatives Economiques, en particulier à ceux d'entre vous qui sont en bute à des interlocuteurs hyper-rationnels avec qui on ne peut discuter que si on maîtrise chaque dossier sur le bout des doigts. A la lecture de ce très factuel et très argumenté magasine, on se rend compte qu'on a très souvent bien raison de penser ce que l'on pense sur divers excès du libéralisme.
Ca me fait un bien fou, car à trop cotoyer des interlucteurs s'étonnant de mon parti-pris, j'en viens à douter de mon objectivité. Je sors donc de mes lectures d'AE tout requinqué, gorgé de chiffres que j'ai tôt fait d'oublier et surtout d'une inébranlable confiance en mon opinion. Et puis, il est si bon de voir mille idées reçues démontées avec un calme scientifique. Je cite un exemple parmi tant d'autre (qui a l'avantage d'être accessible en ligne) pour tenter de vous convaincre...

samedi, mars 21, 2009

Top 10 des bouquins


Télérama a publié la liste des 10 livres préférés de 100 écrivains français contemporains. Passée ma honte d'en connaitre fort peu, je me suis demandé à quoi ressemblerait la mienne. Exercice difficile, tant il est certain qu'on doit oublier la moitié des livres qui mériteraient d'y figurer. M'enfin, pour ce que ça vaut, voici ma liste:
  • Les mains sales de Jean-Paul Sartre. Assurément le livre qui m'a le plus secoué quand je l'ai lu. Une pièce puissante sur la difficulté de l'engagement quand on n'appartient pas au milieu social considéré.
  • La force de l'âge de Simone de Beauvoir. Des auteurs classiques, j'ai surtout accroché à Sartre et de Beauvoir (du moins quand j'arrive à les comprendre). Les autobiographies de de Beauvoir m'ont donc forcément passionné, entre âfres de l'écriture et engagement politique, du calme de leur chambre d'hôtel aux fonds des cafés de Saint-Germain des Prés.
  • L'écume des jours de Boris Vian. Un monde hallucinant, original, poétique et brillant.
  • Si c'est un homme de Primo Lévi. La shoah de l'intérieur, sobre et secouant comme peu de témoignages sur le sujet.
  • La conscience de Zeno d'Italo Svevo. Une oeuvre peu connue en France mais que j'ai été étonné de voir bien classée par nos auteurs contemporains. L'auteur nous y dépeint les grands échecs de la vie d'un bougeois paumé de Trieste au début du XXème siècle. Dépaysant, précurseur (parait-il), mais surtout très marrant.
  • L'empereur-dieu de Dune de Frank Herbert. Je voulais choisir un des bouquins du cycle de science fiction de Dune; j'ai pris le plus original, qui représente parfaitement la cohérence et l'originalité du monde d'Herbert.
  • Fondation et empire d'Isaac Asimov. Là aussi, il fallait prendre un des livres du cycle de la Fondation. Et là aussi, c'est dans un univers riche, original et parfaitement cohérent que nous sommes conviés à nous plonger.
  • Pars vite et reviens tard de Fred Vargas. Je ne vais pas m'étendre, vous connaissez forcément. Sans surprise, je choisis celui de ces romans qui est considéré comme le plus abouti.
  • Deuil interdit de Michael Connelly. Je vous ai déjà entretenu de la haute estime en laquelle je tiens cet auteur, qui refuse les artifices faciles des coups de théâtre à répétition pour mettre en place des intrigues fortes, sérieuses, et parfaitement bien troussées.
  • La patience de l'araignée d'Andrea Camilleri. Et là aussi, je ne vais pas répéter en longueur des posts précédents: une Sicile pitoresque, mais surtout un personnage fort et charismatique.
Comme à chaque top 10, je vous invite à réagir et à me soumettre votre liste à vous!

vendredi, mars 20, 2009

Fin de sieste

Moment de poésie avec Gaelou qui, à la fin de sa sieste, se demande s'il doit se rendormir ou se lever...

jeudi, mars 19, 2009

Rencontre du troisième type

Pour déconner, je suis allé voir la couverture de la journée de grève par lefigaro.fr. Ils ne peuvent pas nier son succès, mais le premier titre porte sur l'état du trafic SNCF et RATP. N'oublions pas qu'une grève, c'est d'abord prendre le brave travailleur en otage!
Je vous invite à jeter un oeil sur les commentaires de leurs lecteurs sur ce sujet... Très bon, et il y en a tant que ça ne doit pas être du second degré!
Abusez pas, après une demie-douzaine de ces commentaires, l'amusement s'estompe et on commence à avoir sérieusement mal au ventre...

dimanche, mars 15, 2009

Nouvelle rubrique


A l'occasion de la sortie du film Watchmen, j'ai comblé ma honteuse lacune en lisant la BD dont il est tiré. Ce faisant, et malgré l'immense qualité du bouquin, je me suis bien gaussé du terme pompeux de "roman graphique" que nombre de fans préfèrent utiliser à son endroit en lieu et place du banal BD.
Je les comprends quelque part, tant il est vexant de voir certaines œuvres fortes n'ayant rien à envier aux meilleurs des romans être pris pour de bêtes distractions de gosses (l'exemple-type étant évidemment le Maus de Spiegelman). Mais blague autour de ce "roman graphique" mis à part, j'ai réalisé que je vous parlais extrêmement rarement de mes lectures graphiques sur le blog.
Ce post va quelque peu rattraper cette tendance en vous décrivant mes dernières découvertes. Mais je vous réserve aussi un billet futur consacré à quelques BDs un peu plus anciennes qui sont passées au travers de mailles du filet du blog.

Commençons avec Marzi, BD narrant l'enfance d'une polonaise alors que la domination communiste touche à sa fin. Le bouquin est charmant, de part son dessin mangakesque et sa juste observation de l'enfance. Mais on voit bien qu'il s'adresse à un public d'enfants (la BD est publiée dans le journal de Spirou) et si il est certainement des plus justes pour ce qui les concerne (leur ouvrant les yeux sur d'autres enfances), j'aurais aimé plus de noirceur à l'occasion, et que la description du quotidien dans cette dictature soit plus qu'une toile de fond.

Dans le registre noir et beau, je suis servi avec Au revoir Monsieur. D'un trait sec, on nous y narre avec efficacité le déroulement d'un drame dont un enfant est témoin. Le dessin plante parfaitement le décor d'une rude campagne provençale au moment des vendanges, quelque part autour des années 50. Un monde difficile et étouffant, parfait pour une histoire malsaine où le silence règne en maitre.

Venons en aux fameux Watchmen. Je connaissais déjà bien la réputation du scénariste à moitié taré Alan Moore, à qui je devais déjà les frissons du superbe V comme Vendetta, et un From Hell sans compromis. Mais j'étais passé à côté de ce qui semble être, selon les connaisseurs, son œuvre maitresse.
En douze épisodes parfaitement découpés, il nous plonge dans une Amérique contemporaine de la BD (la moitié des années 80) dans laquelle les super-héros existeraient vraiment. Utilisés par le gouvernement, ils matent l'insécurité dans une ambiance bien réactionnaire, permettent la victoire des boys au Vietnam et bloquent le Watergate, ce qui vaut à Nixon d'entamer son cinquième mandat. Seulement, la mécanique se dérègle quand un des super-héros à la retraite se fait assassiner...
Cette BD est effectivement une œuvre d'une grande profondeur. La toile de fond est sacrément travaillée, les personnages sont fouillés et très humains (un épisode est consacré à chacun d'entre eux), et le scénariste s'autorise l'utilisation de moults symboles et clins d'oeils artistico-philosophiques (dont la plupart ont d'ailleurs dû m'échapper).
Tout au plus pourrait-on reprocher à cette BD ses couleurs criardes et son dessin plan-plan, mais ces défauts - dus au fait que les auteurs ont repris les codes des "vraies" BD de super-héros - sont effacés par la maitrise du découpage et des parallèles assez brillants entre les différentes vignettes.
Voila donc une longue BD qui mérite sa réputation - voire, pourquoi pas, le titre de roman graphique. Je me permets cependant de vous prodiguer deux conseils. 1- Essayez de ne pas vous avaler toute la BD en un week-end, comme je l'ai fait. On perd la saveur des épisodes intermédiaires tant on a envie de connaitre la fin. Et 2-, n'attaquez pas le dernier épisode un soir pluvieux de déprime...

Et enfin, l'album que j'ai préféré de cette pourtant excellente moisson est Lulu femme nue de Davodeau. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Etienne Davodeau est un auteur de BD atypique en ce qu'il raconte des histoires peu spectaculaires de "vrais gens". Sa grande spécialité pour ce que je connaissais de lui jusque là, c'était le documentaire (Rural! sur des agriculteurs bio luttant contre une construction d'autoroute, Mauvaises gens sur la vie de ses parents dans un village angevin).
Il raconte dans Lulu l'histoire d'une quadragénaire, mariée et avec trois enfants, qui plaque tout pendant quelques jours lors de sa crise de la quarantaine. Comme d'habitude chez Davodeau, c'est peu spectaculaire mais d'une justesse et d'une humanité époustouflante. J'attends avec grand impatience le tome 2, dont il nous narre la création sur son blog.

samedi, mars 14, 2009

Pas dans la merde

Le court métrage que vient de terminer Yoni Goodman, le réalisateur de Valse avec Bashir.

mardi, mars 10, 2009

Vieux potes


Cette fois-ci, ce sont presque uniquement de vieilles connaissances qui me rendent musicalement visite. Et qui ne me rajeunissent pas des masses.

Suivons donc l'ordre chronologique des souvenirs. Le U2 passionnant s'arrête définitivement pour moi avec Achtung Baby. Le dernier - No line in the horizon - est agréable et pas inintéressant, mais bon, il me passe quand même facilement entre les oreilles sans laisser beaucoup de traces.

Par contre, Sinsemilia et son En quête de sens m'a plus convaincu. Je sais, nombreux sont ceux que leurs paroles de reggae moral rebutent. Je comprends qu'ils peuvent être mépris pour des donneurs de leçon prétentieux. Personnellement, je les crois sincères au delà de tout soupçon quand ils assurent ne pas se donner plus d'importance qu'à n'importe quel type un peu idéaliste, un peu gaucho, refaisant le monde toute la nuit autour d'un feu sur la plage.
Partant de là, leurs paroles sont des plus rafraichissante pour qui veut prendre un peu de recul sur ce monde dont on nous vante le réalisme et le pragmatisme. Dans leurs meilleurs moments elles sont fortes et touchantes, et dans leurs pires phases, j'excuse de grand coeur leur naïveté.
Musicalement, leur rock-reggae est parfaitement en place, et est suffisamment riche pour que l'ambiance change pas mal de chanson en chanson. Ce dernier album ne révolutionne pas la musique, mais il permet de retrouver un vieux bon pote fiable, perdu de vue pendant 5 ans et qui revient fidèle à lui-même, un peu plus mature.

Dans une veine un peu équivalente, la rue Ketanou est également venue nous péter la bise avec A contresens. Ca fait également bien plaisir de retrouver leurs mélodies simples, leur générosité rentre-dedans et leurs paroles au-dessus de la mélée. Cependant, je vais être un peu dur, mais il me semble qu'à la différence de Sinse leur dernier album n'apporte pas grand chose à leur discographie.
C'est un peu cruel car eux aussi essayent de se renouveler musicalement, en s'avançant aux frontières du rock électrique ou en s'ouvrant à des sonorités plus jazz. Mais - peut-être parce qu'ils n'ont pas la profondeur musicale de l'orchestre Sinsemilia - ça n'a pas suffit à complètement renouveler l'intérêt.
Attention, l'album est tout à fait sympathique et je l'écoute avec plaisir, mais il est loin de me marquer autant que les livraisons précédentes. Peut-être vieillis-je, remarquez.

Enfin, une petite déception (elle aussi à nuancer: j'ai dit "petite"!) me vient des Fatals Picards et leur Sens de la gravité. Alors que les deux albums précédents étaient pléthoriques en textes à hurler de rire et à s'enrager politiquement, étayés par des musiques variées quoique péchues, le dernier album est plus court et plus monotone. Les textes ont leurs bons moments aussi, mais je n'ai pas trouvé de perles absolues comme sur le dernier album (qui en regorgeait).
Et les 13 courtes chansons souffrent la comparaison d'avec les 17 longs morceaux de Pamplemousse Mécanique, d'autant que deux des 13 sont des auto-reprises! Voila qui donne un goût de mini-CD de transition bien décevant. D'autre part, les Fatals se recentrent clairement sur le gros rock qui tâche point barre. C'est très efficace et ça doit bien donner en concert (voir le formidable Seul et célibataire 2, que je ne peux écouter au boulot sans gigoter partout), mais moins varié qu'avant.
Difficile de ne pas voir dans cette perte (relative) de la richesse des textes et de la musique les conséquences du départ d'Ivan, le minuscule et chauve membre fondateur qui vient de quitter le groupe pour se consacrer à sa carrière perso... Dommage, car - vous l'aurez compris - même si l'album est plaisant, il est loin de ses deux formidables prédécesseurs.

lundi, mars 09, 2009

1h47


Et oui.
Cinq ans, un mariage, une thèse et un Gaelou après sa première tentative, le plus sportif de vos bloggers favoris a explosé sa précédente marque de 6min30 à l'occasion du marathon de Paris. Et ce malgré des conditions déplorables: pluie et vent (relatifs, mais il n'a plu que deux heures ce jour là, et c'était exactement les deux heures de course), et surtout mise en place catastrophique de l'organisation qui nous a contraint de partir en fond de grille, et donc à doubler les plus lents en slalomant sur l'intégralité du parcours.
Nous? Oui, nous. Car un jeune loup s'est joint à ma foulée aérienne, et a même réussi à force de volonté à terminer dans un temps très honorable après s'être épuisé à suivre mon rythme souverain

mardi, mars 03, 2009

Marathon ciné

Je m'en suis déjà agacé concernant les sorties de CDs, mais le cinéma souffre du même maux. Les fins stratèges du marketing nous gratifient de périodes extrêmement fastes en excellents films, ce qui oblige à développer une certaine discipline pour en rater le moins possible (surtout quand il faut garder alternativement un petit être à l'âme d'explorateur). Avant les immanquables prochains mois de disette, voici une nouvelle chronique ciné américaine, Oscars obligent.

Tout d'abord, j'ai été complètement conquis par The Wresler. On y suit une vieille gloire du catch qui continue, bon an mal an, sa carrière déclinante. Il ne remplit plus que des gymnases minables et ses cachets sont tellement faibles qu'il travaille dans un supermarché pour payer le loyer de son mobil-home. On suit donc l'existence tristounette d'un looser qui se satisfait de son sort tant son sport lui plait. Mais une attaque cardiaque le contraint à arrêter le catch, à essayer de séduire la strip-teaseuse elle aussi vieillissante qu'il aime, et à renouer avec sa fille.
Je sais, le milieu du catch mis à part, cela semble cousu de fil blanc. Le héros un peu minable au grand coeur qui va chercher à conquérir sa belle et retrouver la fille qu'il a peu connu, on sent venir les violons à des kilomètres...
Oui mais voila, la mayonnaise prend formidablement. Grâce tout d'abord au réalisateur Aronovky, brillant metteur en scène de Requiem for a Dream, qui a eu l'intelligence de mettre un mouchoir sur sa virtuosité technique pour suivre sobrement, caméra au poing, son héros pratiquement de bout en bout. Grâce ensuite à une classieuse Marisa Tomei, touchante de naturelle, qui donne épaisseur et humanité à son personnage. Et grâce surtout, ça a été dit et redit, à un Mickey Rourke époustouflant dans le rôle titre.
Je vous précise que je ne suis pas allé voir ce film pour admirer une bête de foire tant je ne connais rien à la carrière antérieure de Rourke. Qu'il soit passé de beau gosse à, pour reprendre une expression du Masque et la Plume, "une bestiole étrange, à mi-chemin entre Amanda Lear et Philippe Lucas", je m'en contrefous. Par contre, Dieu qu'il joue parfaitement ce rôle! Il est pratiquement de tous les plans et parvient sans jamais lasser à habiter ce personnage mi-ridicule mi-touchant. Si bien que très vite on lui veut du bien, on souffre avec lui et on se réjouit quand les événements lui sont favorables.
Et enfin, cerise sur le gâteau, il y a cette intéressante immersion dans le surprenant milieu du catch. On y découvre une camaraderie virile étrange entre mâles testotéronnés qui s'étreignent dans les vestiaires après s'être envoyés mille mandales sur le ring, dans des combats truqués qui laissent bonne place à l'improvisation.
Bref, une réussite totale, jusque dans la façon de dénouer cette histoire que je croyais condamnée soit à un happy-end niaiseux, soit à une fin tragique terriblement convenue.

Je suis également content de Gran Torino de Clint Eastwood. Il s'agit de ce film intéressant où Clint campe un vieux vétéran de la guerre de Corée, ouvrier de Ford à la retraite, misanthrope et raciste. A son corps défendant, il va sympathiser avec ses voisins asiatiques et aller jusqu'à nouer un rapport filial avec leur enfant. Voila qui va faire se remettre en question le vieux Clint nationaliste et fier de ses armes.
Le film est réussi. Il est drôle dans sa plus grande partie, lorsqu'il joue sur le choc entre l'univers carré, viril et conservateur de Clint et le monde tel qu'il est. Il est puissant, fort et touchant dans ses parties plus dramatiques (car il est aussi question de gangs de jeunes). Et il est beau, de cette beauté grave et un peu monolithique dont Clint a le secret.
Le film m'a donc plu, vous dis-je.
Par contre, je me vois obligé de nuancer quelque peu. Gran Torino ne m'a pas complétement retourné comme l'intégralité de la critique et bon nombre de mes amis. En particulier, je dois avouer avoir trouvé le scénario bien léger dans la phase de transition où Clint se fait "apprivoiser" par ses voisins. Ces asiatiques sont vraiment des caricatures d'immigrés sympas: tu peux les insulter sans relâche, les repousser une quinzaine de fois, ils restent souriants et détendus (même après avoir échappé de peu à un viol) et t'ouvrent grand les bras. De quoi faire fondre même le plus grogneur des Clint.
Voila. Mais ce n'est qu'un petit bémol tant le film est par ailleurs drôle, touchant, beau, et intéressant dans ce que le vieil inspecteur Harry pense de la violence sur ses vieux jours.

Enfin, je ne l'ai pas vu au ciné, mais j'ai enfin rattrapé mon retard sur Zodiac de David Fincher. Cette histoire vraie d'un serial-killer qui n'a jamais été identifié avec certitude se recentre sur trois personnages que cette enquête a hanté toute leur vie: deux journalistes et un flic. C'est tendu, original (tout en fausses pistes), superbement joué et très fin. Mais je déconseille de le regarder avant de se coucher!

Et enfin, avant de vous laisser, je vous indique cet article de Courrier international qui raconte l'énormité des accusations auxquelles Berlusconi a encore échappé, dans le silence assourdissant d'une opinion publique désintéressée.

Recherche toujours

Je remets une couche:

dimanche, mars 01, 2009

Février à 10 mois

Désolé de faire beaucoup dans l'idôlatrie pro-Gael, mais je sais que bon nombre d'entre vous êtes clients.