mardi, janvier 30, 2007

L'actualité en débugant

En attendant que le programme il tourne, on n'est pas obligé de rester inactif! Hein? Quand même...
J'en connais qui profiteraient des temps morts pour bosser sur un deuxième projet en parallèle, ou pour se former en lisant des articles morceau par morceau.

Ben là je ne suis pas de ceux là. Alors j'en profite pour effectuer ma revue de presse, et c'est l'occasion pour moi d'attirer derechef votre attention sur le bigbangblog de Daniel Schneiderman et de sa petite troupe. Parmi toutes les contributions intéressantes qu'on y trouve, je vous conseille les articles récents sur le bilan de Sarkozy, le dégomage des "gaffes" de Royale (ou encore là), la tendresse du Figaro pour Sarkozy (scoop), l'oubli de l'aspect légérement catholique de l'abbé Pierre (auquel était consacré l'Arrêt sur Images de dimanche), le coup étrange des héros cancéreux, etc. Comme quoi la campagne présidentielle peut aussi acoucher d'articles intéressants (pour la critiquer)!

Quasi sans-faute!


Je suis tombé sur cette carte de la pollution atmosphérique en Europe, quantifiée par le N02, hier soir lors de ma lecture du Spiegel. Et je vous demande de préter attention aux hauts lieux de pollution. Attention. Pas aux tristes jaunes de gonzesse, pas aux pauvres rouges cerise de tapettes qui abondent ici et là.
Non, je veux parler des vrais endroits pollués, là où le bitume est palpable dans l'atmosphére, et qui sont localisés par un rouge-noir dégueulasse de bon aloi. Ca se trouve où? Paris-Benelux-Italie du Nord essentiellement. Ou autrement dit: Aachen-Paris-Modena!
Ah on est balèzes! Un quasi sans-faute, quand on rappelle qu'on est allé en vacances à Madrid et Istambul (sans parler de Berlin, Munich et Londres). Mais je dois me retirer de la lumière et laisser le premier plan à Elena, qui elle a eu le courage de ne pas passer ses vingt premières années dans un lieu lâchement protégé tel que Nantes.
Standing ovation pour notre courageuse candidate dont le sourire étincellant ne masque pas les poumons tous noirs!

lundi, janvier 29, 2007

Bretons and Normands will take over


Le Spiegel apporte dans un entrefilet une nouvelle réjouissante et morale. Deux études américaines ont conclu que les employés qui boivent gagnent jusqu'à 14% de plus que les abstinents. Dans le même ordre d'idée, les jeunes qui ont connu des beuveries lors de leurs études gagnent dix ans plus tard nettement plus que leurs petits camarades tournant au jus d'orange. Ceci semble-t-il parce que boire en société permet de tisser des liens assez solides avec des collégues. "Les buveurs en société intégrent plus rapidement les réseaux et entretiennent leurs relations. Leurs blackberries ménent à de nombreux contacts, qui finissent par valeur du cash" nous apprend l'auteur de l'étude "No boose? You may loose".
Il faut tempérer ces résultats sur deux points. Ils ne sont valables que pour les hommes - désolé Elena! Et d'autre part, il semble que se bourrer la gueule tout seul dans son coin n'apporte rien. Dur...

dimanche, janvier 28, 2007

Les vrais champions du monde

Elena a eu la gentillesse d'attirer mon attention sur le classement des pays où il fait le mieux vivre, établi par la revue de voyage américaine International living, et reprise par le Corriere della Sera. Deux gages de sérieux et d'objectivité: le Corriere c'est écrit tout petit donc c'est sérieux, et International living c'est établi par des experts, américains de surcroit donc c'est de l'info blindée-blindée.

Loin des sempiternels indicateurs économiques dont on nous rebat les oreilles (mais, étrangement, me donnent peu envie d'échanger ma place avec un travailleur chinois ou un retraité suisse, n'en déplaise à Jean-Marc Silvestre), loin des coupes du monde qui peuvent être volées honteusement, cette classification se base sur neuf critères objectifs et justes: le coût de la vie, la culture et le temps libre, l'économie, l'environnement, la liberté, les infrastructures, la sécurité (ah!), les risques (?) et le climat. Ca me semble juste, équilibré et facilement quantifiable (la liberté et l'environnement par exemple. M'enfin rien d'insurmontable pour des experts, hein).

Et qui c'est qui péte tout, qui domine la classification de la tête et des épaules? La France, monsieur! Meilleure infrastructure du monde (mais on paye trop d'impot, je vous rassure), économie solide (quoiqu'on en dise), le meilleur système de santé du monde, un coût de vie relativement peu élevé hors de Paris, des campagnes diverses et magnifique, et une des plus belles et romantiques capitales du monde. Et paf! C'est pas moi qui le dit, c'est écrit en anglais sur le site du magazine. Je ne me permettrais pas...
Le succulent de la chose est que l'Italie, malgré son climat et une note de richesse de culture maximale, n'est que huitième! Ah la honte! Et encore plus doux à nos petites oreilles franchouillardes, nos voisins anglais se retrouvent 37èmes (derrière notamment l'Uruguay et l'Estonie)!
Ah... Merci Elena d'avoir illuminé ma journée en me présentant ce classement tout à fait discutable et subjectif, mais qui fait bien plaisir. Cela dit, quand on sait que l'Australie est deuxième, suivie de la Hollande et de la Nouvelle-Zelande, on se dit qu'effectivement ce type de classement peut donner des surprises...

samedi, janvier 27, 2007

Pinard day



Comme on n'est pas des petits joueurs, nous nous sommes levés ce matin dès potron-minet pour assister à une initiation à la dégustation du vin. Deux heures de théorie et deux heures et demi de pratique, pour être rappelés à la médiocrité de notre odorat et de notre palais, mais surtout pour deviner un peu toute la richesse qui se cache dans des verres bien remplis...
Nous avons de la suite dans les idées alors nous sommes allés cette après-midi peupler notre nouvelle petite cave. Suivant les conseils experts de notre caviste, nous nous sommes offerts 18 bouteilles (euh, 17 à l'heure où je vous parle) diverses et prometteuses, dont une petite demie-douzaine que nous allons chercher à faire viellir un peu. Et qui seront donc les joyaux de notre mini-collection. Ne vous formalisez pas si on ne les débouche pas lors de votre passage; on les garde pour les vrais amis!

Joyeux urbains


C'est pas tout ça, on se laisse griser par quelques posts culinaires, et on en oublie de parler musique. Et c'est d'un très gros morceau de la nouvelle scène française qu'il s'agit: les joyeux urbains.
Pour vous dire, c'est un tellement gros morceau que beaucoup de mes potes partagent leur dévotion pour ce groupe (à vrai dire, tous ceux qui les ont vu en concert), tant et si bien que je les considérais connu de la blogosphère entière. Ce n'est qu'en réalisant que mes disciples nantais, pourtant pointus, n'en avaient jamais entendu parler que j'ai réalisé l'urgence de ce post.
Pour vous re-dire, c'est un tellement gros morceau que c'est le groupe qui a définitivement fait basculer Elena du côté de la nouvelle scène française (avec -M-). Avant cela, elle supportait les concerts où je la trainais, mais se laissait encore abuser par le côté vieillot de l'accordéon et de la chanson à texte. Depuis elle adore et a décidé de prendre la nationalité française. (Ou le décidera très prochainement, je m'en porte garant).
Vous voyez un peu la taille du morceau, non? Il est gros.

Bref. Les joyeux urbains sont quatre, jusqu'à une période récente dans une formation classique: batterie, contrebasse, guitare, accordéon-clavier-guitare. Depuis peu, ils ont décidé d'alléger leur set et c'est devenu guitare-ukulélé-boîte (pour la batterie).
Mais par delà toutes ces finesses, ce qui fait l'intérêt du groupe c'est qu'ils sont incroyablement marrants. Les textes sont une tuerie: Achéte un chien, la canadienne, il est petit, les anglais... et le formidable diner mondain en tête. Que du cultissime.
C'est à hurler de rire sur CD, et est bien sûr encore plus incroyable sur scène. Ce sont des comédiens à part entière bourrés d'énergie. On se marre du début à la fin du spectacle, et en plus de ça ce n'est pas (que) de l'humour facile: ils créent des personnages décalés qui se débattent dans des univers parfois très fins.
Et pour autant, la musique reste importante et n'est pas complétement écrasée par le texte. Les mélodies en particulier sont bien efficaces et contribuent à rendre certaines répliques cultissimes.

Je ne saurais donc trop vous conseiller de faire connaissance avec ces petits loulous. Notamment, s'ils passent en concert à côté de chez vous (ce qui est probable au vu de la tournée qu'ils entament), vous pouvez y aller les yeux fermés, même avec des gens pas trop sensibles à ce type de musique (j'ai essayé).
Sinon, je vous conseille de commencer par leur CD live Devant des gens. Leur album studio de référence serait Supersexy. Je suis moyennement emballé par leur virage ukulélé, qui permet de donner une touche Wriggles à leurs spectacles (donc très beau et très scénique), mais prive un peu leur zique de péche et leur spectacle d'impro par moment. Cela dit, leur dernier album recéle aussi de très bons titres: fais moi un bon café, un peu fort mais ouais et aux portes de la gloire notamment.

Ouf, l'oubli est réparé, et avec moulte cirage (mérité)! Ah, sauf que dans tout ça j'ai oublié de vous préciser que nous sommes allé les re-re-re-voir en concert lundi à l'Olympia. Et qu'évidemment c'était formidablement drôle.

jeudi, janvier 25, 2007

Et n'y reviens plus


Je vous rassure, suite à mon cri d'hier soir, les choses sont revenues à la normale. Un tirage d'oreille bien mérité après, me voila dignement accueilli par des spaghettis aux fruits de mer. C'est pourtant pas compliqué!

mercredi, janvier 24, 2007

Ma femme vire au bio


... et c'est horrible.
De retour d'un petit périple professionnel dans un pays où on sait apprécier la cuisine franche et sans fioriture (j'étais à Hambourg, où la Currywurst coulait à flots), je me réjouissais déjà des raffinements culinaires qui m'attendaient à la maison. Le mariage délicat des deux meilleures cuisines du monde, française et italienne. Serais-je accueilli par un bon confit, par une tartiflette ou par des lasagnes ou carbonaras? Quelle douce incertitude!
Erreur! Voila t'y pas que ma femme prète oreille aux tristes augures qui prétendent qu'il faut manger des légumes, qu'il ne faut pas abuser du beurre, et que la viande n'est pas indispensable. N'importe quoi! Voyez un peu le truc qu'elle a préparé: une assiette d'oeufs, de potimarron (kesako?) et de champignons...
Mais qu'est-ce-que c'est que ces conneries! C'est quand même pas vraiment mangeable ce truc là? A la limite quand on a été malade, je veux bien, mais là j'ai rien fait de mal, j'ai aucune raison de m'infliger ça! C'est spongieux, ça a pas de goût et c'est tout pas gras! Je ne vois vraiment pas l'intérêt, merde!
Les choses vont donc changer dans les plus brefs délais. J'achète dès demain une nouvelle friteuse pour recentrer les débats. Non mais...

La star


Ma jolie thèse ne cesse de procoquer des remous en plus haut lieu. Scientifiquement, c'est un pavé dans la mare, ce que reconnait le jury de la célèbre fondation Métivier en lui attribuant le prix de la meilleure thèse (2006, menée à l'IRISA, en collaboration avec l'industrie. Ouais d'accord on devait être trois à concourrir!)
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est plus ou moins l'antichambre du prix Nobel. Plus ou moins.

samedi, janvier 20, 2007

Un lexomil et une BD

Le blog est décidément fort pauvre en coups de gueule ces jours-ci. Pourtant, les gué-guerres pré-électorales offrent un terrain fertile à l'indignation... Mais bon, j'ai déjà dit et répété que je considérais que les premiers coupables du grave virage 100% people de la politique étaient les médias (vous ai-je déjà conseillé la vision d'Arrêts sur Image?)... et leurs téléspectateurs minables. Quand on veut du divertissement, du divertissement, du fun et des paillettes, mais surtout pas de vilaines prises de tête, ben il ne faut pas s'étonner que médias et politiques ne proposent plus que ça.
Bref. Du coup, je me désintéresse complétement de cette pré-campagne. La question pour moi centrale (vote utile ou vote sincère) donnera lieu à de sévéres prises de tête, des lectures attentives de programmes (vous savez, le document indigeste que personne ne ne lit) et qui sait des posts passionnants, mais plus tard. Contrairement à ce qu'on essaye de nous faire croire, y a pas le feu. C'est fin avril si je ne m'abuse, et en plus un français sur quatre se décide dans le dernière semaine, ce qui relativise le cirque actuel.

Mais cetta absence de coups de gueule me frustre un peu. J'ai en effet une théorie à laquelle je tiens beaucoup, selon laquelle il est sain de s'énerver, de pousser des coups de gueule, de s'indigner. On me rétorque à l'envi qu'objectivement ça ne change rien, que Chirac reste toujours aussi minable, l'économie toujours aussi aveuglément libérale et l'Italie toujours championne du monde que je gueule ou pas. Alors je ferais bien pour mes petites artères et pour la sérénité des débats à table de ma calmer un petit peu, des fois.
Mais donc je ne suis pas d'accord. Tant qu'on ne révolte devant les trucs révoltants, au moins on n'est pas indifférents, et c'est déjà beaucoup. On risque moins de se comporter comme un connard après. Enfin, vous connaissez la chanson, je pense.

Mais alors ce qui m'impressionne au plus haut point, c'est les gens qui dépassent ce qu'adroitement je résumerais par le dualisme "engagement/casse-couille". Bref, des types qui arrivent à être intéressés, impliqué, engagés sans hurler tout le temps et avoir envie d'insulter tout lecteur du Figaro croisant son chemin.
Etienne Davodeau est de ceux-là. (Putain, elle part de loin cette intro!) Il s'agit d'un auteur de BD réaliste, genre dont nous raffolons. Vous savez, ces BDs souvent en noir et blanc, racontant des histoires d'aujourd'hui avec finesse et humilité (Joe Sacco et Alex Robinson entre autres).
Mon frangin et ma belle soeur, fins connaisseurs de mes petites passions, m'ont offert un joli coffret de Davodeau, rassemblant trois albums: Quelques jours avec un menteur, rural! et les mauvaises gens. Le premier raconte une semaine de vacances entre potes qui dégénére en un terrorisme à la peinture à l 'eau des plus sympathiques, Rural! raconte l'histoire vraie de paysans bio confrontés au tracer d'une autoroute et Mauvaises gens raconte la naissance de l'engagement des parents de l'auteur dans la campagne angevine.
Ce dernier album, couvert de récompenses, est particulièrement brillant: il raconte un parcours particulièrement pour moi atypique (engagement politique grâce au catholicisme!), et le fait avec une simplicité et une justesse incroyable. Et c'est cela aussi qui transpire dans rural!, autre sujet engagé: avant tout, les histoires de Davodeau sont humaines, calmes et mesurées. Sans coup de gueule. Et elles n'en sont que plus fortes, car moins partisanes (en apparence).
Alors moi je dis bravo. Et accessoirement je vous conseille la lecture assidue de cet auteur, parce qu'en plus de cela ses bouquins sont passionnants et que les personnages, très attachants, nous sont particulièrement proches.

jeudi, janvier 18, 2007

Moi 1 - Philippe 0


Je continue mes efforts désespérés de me replonger aux sources du rock sous les conseils de Philippe Manoeuvre, pape du bon goût en blouson de cuir. Il est sympa Philippe, je ne doute pas qu'il ait une culture majeure du domaine, mais peut-être devrait-il faire plus sobre dans ses critiques. Par exemple, je cite:
"
Dans le meilleur des cas, je drône des Sonic Youth s'élève vers les hauteurs d'un jazz modal trépané par des guitares hélicoïdales. La rythmique vit sa vie et des guitares savament désaccordées saturent le haut du spectre, comme une toîle de Rauschenberg.
"
Je veux bien prendre sur moi, passer outre certains abus, mais avouez que là il y a des baffes qui se perdent! Une douche froide et au lit, merde!
Surtout que le bonhomme continue de me conseiller des grands noms qui me laissent froid: Can, Neil Young, Johnny Cash, tout ça m'ennuie gentiment. Je sais que c'est furieusement pas cool et ça évoquerait certainement des images suréalistes sur fond de guerre industrielle trépanée à Philou, mais je dois avouer que ça résonne vieillot et lointain à mes petites oreilles.

Mais par contre, je me suis laissé conseiller par moi-même le premier album de mademoiselle K, et là ça déchire. Je ne suis que rarement déçu par mon bon goût.
Le hasard veut que ce soit l'album le plus purement rock délivré depuis longtemps par la nouvelle scène française. Formation tout ce qu'il y a de plus classique: basse-guitare-batterie, autour de la chanteuse-guitariste, qui a fort bien fait de rater son Capes pour se lancer la tête la première dans le rock.
C'est tout en première intention, basique, efficace et sincère, et en plus porté par la jolie voix de la chanteuse. Elle est capable de passer de tons très féminins à une voix parfaitement androgyne, comme sur le tube matraqué à la radio (mais qui n'en reste pas moins très bon) ça me vexe. Je trouve l'album parfois un peu faible sur les morceaux plus lents (quoique...), mais tous les morceaux péchus sont un bonheur complet. Loin du blabla de Philou, des bons vieux morceaux rentre dedans qui font taper du pied et bouger la tête avec classe.
Elle passe en concert à l'Elysée Montmartre le 12 juin... Quelque chose me dit qu'on y sera. Et pas Philippe, vu que ses guitares ne m'ont pas l'air hélicoïdales...

mardi, janvier 16, 2007

Bonsoir le web!


Devant les centaines de milliers de post de fans menaçant de se donner la mort si le blog persistait dans son silence, je me fais un plaisir de revenir enchanter le quotidien de la France entière, qui en a bien besoin ne serait-ce que pour oublier qu'elle paye trop d'impot et que l'initiative n'est pas récompensée, ce qui est un mal typiquement français.
Cela dit, je ne vais pas me laisser guider mon ordre de jour par la fan numéro un, non mais. La liberté éditoriale avant tout. Vous ne saurez donc rien pour l'instant de ce beau concert de Sanseverino. Vous ne saurez pas qu'il joue avec un big band cuivré tout nouveau, qu'il a ses ziquos habitués toujours aussi incroyables - et une péche inimitable. Je vous en parlerai calmement plus tard, comme d'ailleurs de l'auteur de BD que m'a fait découvrir mon frère (Etienne Davodeau), ou de notre ballade dans le XVIème, dont le charme inimitable se devine derrière les barreaux gardant des voies privées.
Je n'en parlerai pas maintenant, car un sujet d'une actualité brulante fait irruption sur nos télescripteurs: le blog a un an. Enfin un peu plus, j'ai raté le coche. Souhaitons donc tous ensemble (oui, tous les cinq!) un bon anniversaire au blog, ce formidable ôde narcissique à mes coups de coeur et de gueule. Quand on connait l'espérance de vie des blogs (4 mois), ça vaut bien un débouchage de grappa.
A la vôtre, et à la prochaine!

PS: Nous fêtons également les 10 000 fautes d'orthographes et les 100 posts faisant référence à une finale injustement perdue. Quelle coïncidence alors.

samedi, janvier 13, 2007

Pas le temps


D'écrire beaucoup ces temps-ci... Je vous aime quand même!

mardi, janvier 09, 2007

Rock is still alive!


Je me croyais perdu définitivement à la cause. Il est loin le temps du Nirvana écouté en boucle, de l'intégrale de Led Zep, des murs de la chambre percés des solos d'Hendrix ou des envolées des Doors. Et ne parlons pas des poussées d'adrénalines à répétition dues à l'écoute prolongée d'AC/DC et des Guns!
Je ne regrette rien bien sûr (non, même pas les Guns!), mais force est de constater que je me suis tranquillement déporté peu à peu vers un style "nouvelle scène française" (TM). (Ce terme m'énerve). Alors bien sûr je me prosterne toujours quotidiennement devant ma collection de Noir Désir, mais rares sont les CDs saturés à être venus enrichir mon répertoire ces derniers temps.

(J'assume complétement ce goût d'ailleurs. Les détracteurs de l'accordéon et des chansons à textes devraient écouter de plus près La rue Ket, mon côté punk et la blanche, cela fissurerait leurs certitudes. Bref. Je veux juste m'assurer que ce post n'est pas compris comme un reniement de mon écoute militante de la NSF. Que ce soit clair. Bordel.)

Mais me voila rattrappé par de mauvaises fréquentations. Lutz et Alex ayant laissé tomber le prosélytisme pour quelques temps, c'est à Tom et Elena que je dois un nouveau plongeon dans le rock. Le premier en me fournissant une liste de lecture, et la deuxième de manière plus agressive en m'offrant "la discothéque rock idéale" à Noël. Le message est clair.
En bon ingénieur analytique, j'ai procédé par ordre en me procurant les albums en question (ne me demandez pas comment...), et en les écoutant lors de mes trajets en transports en commun. Le RER A s'y préte pas mal, on retrouve l'ambiance des fosses de concerts, en un peu plus tassé mais beaucoup moins expansif.
Et c'est parti plutôt mollement. Phoenix et TV on the radio ne m'ont pas déplu, mais j'ai pas du tout accroché aux Stooges, à Love is all ni à Subtle. J'ai pas mal aimé Patti Smith et Sonic Youth, mais il n'avait pas de quoi casser trois pattes à un canard. Mes vrais coups de coeur sont allés à James Brown (Sex machine) et à Beirut Orchestar, mais on peut difficilement qualifier l'un comme l'autre de rock. Ou me trompe-je?

Je me croyais donc définitivement passé de l'autre côté quand j'ai jeté une oreille, à la faveur du codage d'une transformée de Fourier retournée, sur the dresden dolls. Enorme. Fantastique.
Il s'agit d'un duo américain qui fait du cabaret punk. Un style musical nouveau, qui ne se limite d'ailleurs pas à l'aspect musical mais mène à une esthétique année 20-gothique étonnante, comme vous pourrez en juger sur leur très beau site internet .
Musicalement, la dame est au piano, et le monsieur tabasse sa batterie (et fait parfois un saut au violon ou à la gratte). Pour rendre le truc encore plus péchu (le piano frappé et le bourinage de batterie posent déjà des bases respectables), la dame déclame des champs à mi-chemin entre scandage punk, et chant rock puissant. Ah oui, elle a une très jolie voix.
Bref, ça bouge comme du White Stripes, c'est joli comme tout, et on sent une richesse esthétique derrière tout ça qui n'a rien à envier aux Cocorosies. Et ça suppure le rock par tous les pores, mes amis!
I'm back.

PS: Sur leur site, y a des chansons en écoute.
PPS: Le blog n'est pas mort non plus, vous voyez bien!

jeudi, janvier 04, 2007

Working class hero

S'en est donc fini des posts quotidiens à rallonge, des balades parisiennes, des cinés trois fois par semaine et des grasses mats' systématiques. Après ce gros mois sabbatique, me voila de retour dans la vie active.
Non point par besoin purement matériel (quelle vulgarité), mais parce que je ne pouvais me résoudre plus longtemps à priver le monde de mes lumières. Il eût été inacceptable de laisser tous ces pauvres malades être mal soignés, tous ces beaux emplois ne pas être créés... sans parler de tous les beaux rêves de mes nouvelles collègues-femmes!
N'empêche, c'est dur de réapprendre à se lever!

lundi, janvier 01, 2007

Buen'anno!





Toute notre équipe 'stachus, notre chorale de babies, et ma femme aimante se joigne à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse année.
IN BON LANE 2007 ZOT TOUT, comme on dit là ouqu'il fait très beau.