dimanche, août 31, 2008

Les premières vacances de Gael

Comme vous y êtes désormais habitué, je signe mon retour bloguesque de manière populiste avec un diaporama de Gael. Mais attention: il s'agit quand même des premières vacances de sa vie!

lundi, août 11, 2008

C'est moi...

ou les porte-manteaux de la chambre de jeune fille d'Elena sont tendencieux?

vendredi, août 08, 2008

Avis à mes chers fidèles


Chers fidèles,

tout d'abord, je précise que je vous adore et je vous chéris.

Vous n'aurez pas été sans noter que la folle semaine de reprise acharnée du blogage a été loin de tenir ses promesses. Vous en aurez peut-être conçu quelque rancœur: aller sur un blog fréquemment, c'est un peu comme se rendre tout frémissant à un rendez-vous galant. La déception est énorme quand on se rend compte qu'on s'est vu poser un lapin.

Mais j'ai une excellente excuse.
Non, je n'avais rien d'autre de bien important à faire. Rentré un peu plus tard que d'habitude du boulot, j'ai profité de mon temps libre pour converser avec ma belle éloignée, pour regarder des films et jouer au poker. J'aurais tout à fait pu préférer à une de ces activités un bon petit post des familles, ce qui m'aurait d'ailleurs fait économiser pas mal d'argent si ça avait été en lieu et place de la dernière activité citée. Et par suite, à Gael d'être nourri correctement et de pouvoir aller à la fac. Mais bon, ce qui est fait est fait, et j'ai d'ailleurs vendu ses vêtements de bébé sur ebay pour pouvoir me refaire, alors il n'y a pas d'inquiétude à avoir, vous voyez bien.

Balayant mes archives, j'ai remarqué une courte interruption du blog il y a un bon mois. Et figurez vous que ça a correspondu exactement à la libération d'Ingrid Bétancourt.
Et oui.
Mettez vous à la place des Farcs qui, au fond de leur jungle pleine de moustiques agressifs, n'avaient pour seul loisir que la consultation épisodique de mon blog. Le reste du temps, il fallait écouter l'autre cul-bénite essayer de les convertir avec son chapelet, ça devait être usant.
Le blog sans nouveaux posts, il ont craqué et libéré notre Ingrid.
(Je tiens à préciser que je n'ai pas été le seul à jouer un rôle dans cette histoire. Le président Sarkozy a été un acteur majeur de l'heureux dénouement des événements).

Je me suis donc décidé à renouveler l'exploit. Pour protester contre la tenue des Jeux Olympiques en Chine, je me mets en grève du blog jusque début septembre. Et paf.
Tremblez, pourriture de dictateurs communistes! Déjà c'est pas très sympa d'oppresser un peuple qui n'a pas le droit de choisir ses dirigeants, ni de s'exprimer. Mais bon, sensibilisé par l'habile argumentaire des moralistes du CIO, je n'aurais pas osé protester de ce seul fait tant il est vrai que je dois respecter tous les modèles de société, et pas seulement la démocratie occidentale.
Il est vrai qu'il me faut concevoir que si ça se trouve, les chinois aiment bien se faire passer les coucougnettes à la gégéne quand ils expriment un léger désaccord sur une décision du Parti. Je ne suis pas sinophile, et l'idée de donner des leçons post-colonialistes aux sympathiques dirigeants chinois m'est tout à fait étrangère. Et en plus, les Jeux doivent célébrer l'Amour entre les Hommes, et pas être le théâtre de sordides revendications politiques.

Si je m'oppose avec la dernière énergie à la tenue des Jeux en Chine, c'est pour une raison tout autre. Je trouve inhumain, oui tout bonnement inhumain, de tenir ce grand événement sportif dans un pays qui a le culot de se trouver en fort décalage horaire avec nous.
Quel scandale! C'est qui qui va devoir se lever à 3h du mat' pour regarder du tir couché à 30 mètre? C'est qui qui va mettre sa santé en danger pour rester éveillé pendant les 50 kilomètres de marche? Et c'est qui qui va devoir écarquiller ses pauvres yeux pour apprécier la grâce des lanceuses du poids dès potron-minet?

C'en est trop.
Pour faire plier les caciques de cette triste dictature, même si je dois pour cela vous "prendre en otage" (TM), je me mets en grève illimité du blog pendant mes vacances.

Hasta la victoria sempre,

Che Vinci

samedi, août 02, 2008

Régression

  • Les dernières courses d'Elena:

Aubergines, courgettes, roquette, petites tomates, fenouil, mangues, jambon de Parme, parmesan, oeufs, penne, glaces, eau, lait, couches, coton bébé.

  • Mes dernières courses (ce midi):

Pizza, flamekueche surgelée, crème fraiche, lardons, choucroute préparée, glaces, bières.


Ahhhhhhhhhhhhhhhhh.
Mon dieu que c'est bon (de temps en temps)!
Je suis passé comme un prince à travers le rayon fruits et légumes sans même un regard pour les courgettes. Et à peine sorti, je suis allé chez Mac Do me prendre un maxi-best of Bic Mac.

Sono di ritorno

Malgré ma farouche virilité, il m'est arrivé il y a quelques années de jouer quelque peu aux Sims. Vous savez, ce jeu vidéo où vous gérez la vie quotidienne d'une petite famille, dans un monde virtuel. Votre personnage a faim, vous le nourrissez; il s'ennuie, vous l'envoyez faire un tour; etc. Vous n'êtes pas sans savoir que ce jeu a eu un succès fou, et je voulais donc savoir de quoi il en retournait.
Dans un premier temps, je maîtrisais fort bien la destinée de mon avatar: je lui ai trouvé un taff bien, l'ai fait séduire puis épouser une jolie nana, à qui j'ai trouvé un boulot moins bien (comme il se doit), etc. Tout allait comme sur des roulettes, et je commençais à peine à réaliser que le jeu était profondément chiant (pas de monstre à tuer, pas de terroriste à buter, pas de morceau de hard rock à jouer, c'était couru d'avance) quand un événement d'une violence rare a bouleversé la vie de mes personnages.
Ils ont fait un bébé.

A partir de ce moment là, j'ai complètement perdu pied dans le jeu. Quand le bébé-sims a des besoins, il se manifeste avec une telle autorité que bien vite, votre personnage doit abandonner ce qu'il faisait sur le champ pour le satisfaire. On... je veux dire, mes personnages, n'avaient plus le temps de se laver, de manger décemment, et encore moins, vous vous en doutez, de faire un tour. L'un d'entre eux à même perdu son job à force d'arriver en retard au boulot (je vous rassure, il s'agissait de la femme...)
Pire: mes personnages avaient même eu la chance de faire des jumeaux. Il arrivait donc que quand l'un pleurait de manière particulièrement véhémente, mon personnage doive poser l'autre, dont il s'occupait, par terre pour se diriger vers son frangin.
Une horreur.

Vous voyez où je veux en venir, non? (Et non, pas qu'un frère rejoindra Gael, bande de petits tordus). La semaine dernière, en deux ou trois occasions (de 24h quand même), Gael nous a fait revivre ces folles émotions - mais dans le monde réel!
Nous avons réussi à rester propres, à conserver nos boulots, et même à dormir à peu près correctement, mais notre temps libre a été intégralement tourné vers les exigences du petit bonhomme. Les journées lors desquelles il était plus cool étant consacrées à une récupération bien méritée, je n'ai pas bloggé une seule fois cette semaine là.

Je m'en excuse platement.
Mais je vous rassure, le problème est réglé. Premièrement, le mal de ventre de Gael est en grande partie passé. Mais surtout, j'ai trouvé la parade: j'ai envoyé Elena et Gael en pré-vacances en Italie, une semaine avant que je les y rejoigne. Et bien figurez-vous que je me sens bien plus reposé que ces vacanciers! Et que la production du blog devrait s'en ressentir.