vendredi, février 24, 2006

On y va!


Réunion, nous voila! Bisous à vous!

Barzelletta (Blagounette)


Librement traduit de l'italien par moi-même:

Les résultats d'un sondage récent menés par la FAO pour le compte des gouvernements du monde entier vient d'être publié. La question était la suivante:
"Dites nous honnétement quelle est votre opinion sur la pénurie alimentaire dans le reste du monde".
  • Les européens: ne savent pas ce qu'est une pénurie.
  • Les africains: ne savent pas ce que sont des aliments.
  • Les américains: ont demandé ce que signifie "le reste du monde".
  • Les chinois: voulaient savoir ce que peut vouloir dire "opinion".
  • Berlusconi: se demande encore ce que peut signifier "honnêtement".

jeudi, février 23, 2006

Culture ou foot, il faut choisir!


Il n'y a plus aucun équilibre dans mon couple. Je suis complétement dominé. La preuve: qui eût cru que je puisse rater une soiriée de Coupe des Champions à 4 buts par match pour aller dans un théâtre voir une pièce de 3 heures sur-titrée?

Nous avons donc assisté hier soir à Sabato Domenica Lunedi (samedi dimanche lundi) d'Eduardo di Filippo au théâtre de l'Athénée. Dans le plus pur style de la comédie napolitaine, on suit une famille pitoresque à l'italienne dont les deux parents se provoquent le samedi, se déchirent le dimanche et se réconcilient le lundi. Tout ceci avec des insultes de là bas, ce qui dédramatise et amuse pas mal!

La salle est belle, avec une déco à base de petits anges et de moulures dorées un brin surchargée, mais je trouve que dans un théâtre on a le droit!
Nous voyions bien de notre balcon, mais il fallait maîtriser le balancer du cou en souplesse (le spectateur de la première rangée a mis sa tête à droite, alors le second la met à gauche, le troisième se suréléve et donc je dois mettre ma tête à gauche!) pour ne rien rater lorsque les autres spectateurs changeaient de position.

La pièce elle-même était très sympa, avec un pur parfum italien qui lui donne tout son charme, encore accentué par le fait que la pièce se déroule dans les années 50 qui vont si bien à l'Italie.
Les personnages sont excellents, et magnifiquement joués par des acteurs à la bonhomie un peu navrée taillés pour leurs rôles. Certains nous ont d'ailleurs rappelé du monde! La mamma dure au coeur tendre, la papa qui râle avec humour, le fiston bellâtre cool, le grand-père un peu gaga bloqué sur ses jeunes années, etc. Et le tout toujours autour de bouffe aux couleurs de tomates et aux senteurs de basilic!

D'un point de vue pratique, Elise et moi-même avons été heureux de pouvoir nous rattacher aux surtitres parce que le napolitain, c'est beau mais pas vraiment de l'italien. Mais vu le débit des injures, le texte était souvent résumé alors je vous dit pas le bonheur d'arriver à capter des tirades cachées dans une prose intraduisible!

mercredi, février 22, 2006

Caligula est un enfoiré


Petite chronique culturelle en attendant le bus pour rentrer au bercail... Samedi, nous sommes allé voir Caligula de Camus, mis en scène et interprété par Charles Berling au théâtre de l'Atelier.

Je suis assez fier des places qu'Elena nous a choisi comme une pro: très inconfortables mais bien placées: quatre strapontins tout tassés, mais face à la scène au premire balcon. Ca a un petit côté connaisseur désargenté très sympathique. Nous souffrions, certes, mais nous voyons mieux que nos voisins dans leurs fauteuils de bourgeois qui avaient payé le double!

La pièce en elle-même m'a laissé mi-figue mi-raisin. D'habitude, j'aime ce genre de textequi tourne à l'étude de la psychologie des personnages, avec des poussées philosophiques existentialistes ("Mais pourquoi tu te comportes comme ça? - Ah, tu crois sûrement que ça m'amuse d'être cruel, mais non, je me dois juste de pousser mon raisonnement sur la liberté ultime dans ses dernières conséquences."). Tout ça tout ça.
Mais là, le sujet d'examen est un despote cruel. Et même si les reflections développées par Camus sont passionantes (et me passent pour beaucoup par dessus la cafetière), je fini par décrocher quand on n'évoque pas le truc le plus évident. J'aurais envie qu'un personnage lui fasse remarquer que même s'il est torturé intérieurement et que la vie est pas facile pour lui, c'est pas une raison pour violer et assassiner des types qui y sont pour rien.
Je sais, avec mon traitement, la pièce aurait duré deux minutes et pas spécialement fait avancer le schmillblick. Mais il se trouve que je n'arrive pas à faire abstraction de la détestation vicérale que m'inspire le bonhomme pour me concentrer sur les succulents paradoxes dessinés par Camus.
Voila le reproche essentiel que je fais à la pièce. A part ça (mais comme c'est le sujet, c'est quand même important!), la mise en scène est sympa, les acteurs sont bons et Berling plus encore.

Et pour conclure avant de filer voir une autre pièce, bien plus légère, sur l'Italie de la fin des années 50 traité sur le ton de la comédie, une question me brûle les lèvres. Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi les gens toussent beaucoup plus au théâtre qu'ailleurs? Et de préférence pendant les monologues doux... Merci!

La bonne soirée les jeunes.

mardi, février 21, 2006

Ah quand même!!


Un gros merci à Tom pour nous avoir dégoté ça:
http://www.u-m-p.org/federations/federationsumpimg/DavidLimon-Mon-pays-France.mp3

Un jeune engagé entre rock et rap contre les taxes (et pour Sarko, comme par hasard). C'est collector!

lundi, février 20, 2006

Ca vous fait penser à qui?


D'après la repubblica, 37.8% des italiens souhaitent travailleur à l'étranger. Ils sont déjà 4 000 0000 actuellement.
Quelques stats en vrac:
  • Les jeunes sont plus motivés que leurs ainés: 54.1% des 18-25 ans et 50.5% des 26-35 ans.
  • Ce sont les italiens les mieux diplômes qui souhaitent partir: plus de 55% des thésards et 45% des titulaires de licences.
  • Truc curieux (est-ce l'effet Berlusconi), mais plus on est à gauche, plus on a envie de ce tailler d'Italie!
Le pays d'émigration préféré est l'Espagne (14.2%), suivi de près par la France (12%), puis par la Grande-Bretagne (9% de fous). Les USs n'arrivent que cinquième après 7.2%. Hihi.
La raison qui les poussa à partir est pour 25% d'entre eux de meilleures opportunités, et 22% la curiosité.
Et l'amour, dans tout ça?

dimanche, février 19, 2006

C'est encore moi...

(Encore) un excellent arrêts sur image consacré aux caricatures, qui (comme d'habitude) relève incroyablement le niveau. En plus (là, c'est pas toujours le cas), les trois intervenants sur tous incroyablement intéressants et fins.
http://www.france5.fr/asi

Et une petite dernière pour la route...

Lu dans le Courier International, qui reprend le Corriere della Sera: De Silvio Berlusconi, président du conseil italien:
"Je suis le Jésus-Christ de la politique. Je suis une victime patiente; je supporte tout le monde, je me sacrifie pour chacun". C'est en ces termes qu'il a inauguré, le 11 février, la campagne pour les élctions législatives de 9 et 10 avril, alors que les sondages le donnent perdant. La veille, il cavaliere s'était pris pour Napoléon, affirmant que seul l'empereur des Français avant lui avait réussi à faire mieux pour l'Italie.

Fin de la page politique et économie, à vous les studios!

Nos amis les actionnaires


Avertissement: Le post qui va suivre peut s'apârenter à un craquage partisant. Désolé. Le week-end ayant été très riche (et s'étant bien passé d'ailleurs, merci!), d'autres posts plus légers suivront! Mais là, ça, ça m'a vraiment gonflé!

Nous avons eu ce week-ends des informations d'insiders sur les méandres de la politique intérieure d'une grande entreprise que je ne citerai pas: France Telecom. Que ce soit celle là ou une autre ne change pas grand chose à l'étude de cas qui suit à mon avis, même si son passé public rend l'exemple particulièrement truculent.

Cadre du problème:
Bref, sortez vos stylos, je vous plante le décor: France Telecom a de nos jours plus ou moins expurgé les dettes dues aux envolées de la direction pendant la bulle de la new enconomy (notons d'ailleurs que les employés n'étaient pour rien dans lesdites envolées, mais pour beaucoup dans leur redressement), et a donc affiché des bénéfices importants cette année. Superbe nouvelle.
Evidemment, cette annonce a été assortie comme il se doit de la décision d'alléger l'effectif de 20% du personnel. Ce qui n'a d'ailleurs pas provoqué de remou démesuré (L'habitude sans doute. Passons).

Seulement voila: du fait de l'héritage trosko-socialiste de la France, ce fleuron de notre belle industrie conférait à ses employés le rétrograde statut de fonctionnaire. Ahhh!
Les plus grands managers se sont donc réunis pour accoucher d'un concept permettant de dégager 20000 personnes qu'on ne peut pas virer. Douloureux dilemme.
A force de transparents powerpoints et de brainstorming, les dirigeants responsables ont trouvé la solution: le concept consiste donc à dégoûter le personnel, à lui répéter sans cesse qu'il est nul et pas efficace, et à lui filer des tâches pas intéressantes, jusqu'à ce que le quotat de 20000 départs soient atteints. Une élégante solution, n'est-il pas?

Question:
Vous examinerez de manière scientifique les deux hypothèses suivantes:
(H0) L'entreprise est tournée vers ses clients à qui elle cherche à offrir le meilleur service possible.
(H1) L'entreprise est tournée vers ses actionnaires à qui elle cherche à offrir les gains les plus importants.
Je passe sur la ridicule (H2), qui impliquerait que l'entreprise a aussi des obligations vis à vis de ses salariés. Hihi. Soyons sérieux.

Vos réponses sont attendues par papier timbré, le cachet de la poste faisant foi. Un T-shirt jean-Marie Messier sera offert au plus rapide. Et si vous ne voyez pas, un indice va suivre:

Mon analyse:
(H1) banane! Même si on admet que c'est absolument nécessaire de faire partir 20000 personnes, crois-tu que ça puisse avoir du sens de démotiver l'ensemble du personnel, et ce à l'échelle de plusieurs années!
Non. La seule explication rationnelle est que le seul objectif de la boîte soit de faire plaisir à ses actionnaires, qui ne regardent pas la qualité du service mais seulement deux ou trois indicateurs parmi lesquels - pas de bol pour nous - la charge en personnel. Et tant pis pour les 100000 personnes démotivées que ça va créer!
Mais peut-être ai-je tort et avez-vous d'autres hypothèses? Si oui, envoyez la moi s'il vous plait, ça me désespère un peu là...

jeudi, février 16, 2006

Les 10 CDs internationaux que j'ai le plus ecoute


Dans High fidelity, de Nick Horby, les personnages sont des loosers qui tiennent une maison de disque, et que sont capables de discuter des heures sur la qualite du jeu de guitare du live de 1969 de Deep Purple a Buenos Aeres. Un de leur grand jeu est de faire des listes, genre les 10 plus grands solos de guitare, ou les 10 plus mauvais films avec John Wayne.
C'est pourquoi, pour lutter contre le crise du disque, je vous propose de jouer avec moi aux 10 CDs internationaux que vous avez le plus ecoute. Attention: pas de faux semblants, j'ai bien dit les 10 CDs internationaux les plus ecoutes, et non pas les 10 CDs internationaux preferes! Et plus tard, on pourra jouer avec les CDs francais.
En ce qui me concerne,
  • Achtung Baby et Under A Blood Red Sky de U2. Premier groupe auquel j'ai vraiment accroche, qui a compose une bonne moitie de ma collection de 5 CDs pendant bien longtemps!
  • Unplugged de Nirvana. Je mets un point d'honneur a preciser que je n'ai pas attendu le suicide de Kurt pour m'y interesser!
  • Grosse periode Doors, avec le pompon pour le double live.
  • Nous entrons dans la periode metalleux, avec Led Zeppelin. J'ai un peu honte de preciser que le CD que j'ai du le plus ecouter etait le double best of... M'enfin, vue la vitesse avec laquelle les albums sortaient a l'epoque, l'unite d'un disque etait toute discutable...
  • Dans le meme ordre d'idee, et plus loin encore dans la guitare saturee, j'ai peur qu'il ne me faille citer AC/DC et son live. Bien sur, ils ont invente moins de trucs que Led Zep, mais c'est sacrement efficace quand meme.
  • Nous arrivons dans des choses que j'ecoute toujours beaucoup. Avec une pensee emue pour mon pauvre co-chambre a Centrale Paul, qui en a bouffe des heures et des heures, je cite Grace de Jeff Buckley.
  • L'incontournable Blood Sugar Sex Magic des Red Hot Chili Peppers. Bien que leurs deux albums suivants soient tres bons aussi, celui la est purement genial du debut a la fin. Ils en sortent un en mai d'ailleurs, je crains le pire...
  • La grande classe avec Ok Computer de Radiohead. Album superbe, qui s'ecoute dans son ensemble et non pas titre par titre. A cette epoque, j'arrivais encore a suivre leur evolution de pop classique a travail plus experimental. Les deux suivants m'ont donne plus de mal, mais Kid A est redevenu a ma portee.
  • Il est plus difficile de sortir un album en particulier de Ben Harper, tant ils sont tous bien. Je citerais son live au Japon, parce que je suis tres fier de l'avoir eu en import, et parce que un solo de basse de 5 minutes qui n'est pas juste un tour de force mais qui en plus est beau, ca doit se souligner!
Je dois en oublier des tonnes. A vous de me remettre a ma place avec vos listes a vous!

lundi, février 13, 2006

Ils ont qu'a creer leur entreprise, aussi!

Le Spiegel nous apprend qu'en Allemagne, mais ca doit etre pareil en France, l'esperance de vie en fonction des loyers mensuels est de:
  • 71.1 annees pour les hommes, et 78,4 pour les femmes gagnant moins de 1500 euros brut par mois.
  • 75.5 et 83.5 pour ceux qui gagnent entre 1500 et 2500.
  • 76.5 et 85 entre 2500 et 3500.
  • 77.8 et 86.0 entre 3500 et 4500.
  • 80.0 et 87.2 au dela de 4500.
Ce qui a notamment pour consequence d'amener les hommes gagnant plus de 4500 euros a 18.2 annees de retraite, et les plus pauvres a 10.8 annees.

Ah quand ca veut pas, ca veut pas.

dimanche, février 12, 2006

La fin d'une époque


Sept ans après mon départ et celui de mon frère du bercail, mes parents ont pris la décision lourde de sens, le coeur serré, de se réapproprier nos chambres.
Snif. Le rouleau compresseur est en route, et rien ne pourra l'arrêter. J'ai la douleur de vous apprendre qu'à l'heure actuelle, mes posters de Jimi Hendrix, de Led Zeppelin, des Red Hot et - signe d'hétérosexualité dans ce monde de brutes chevelues - de Jennifer Aniston ont été décrochés. Mes magazines sont à la poubelle, y compris mon inestimable collection de Centraliens Magazine, millésimes 1998 à 2002. Mes cassettes audios, compilations où U2 côtoyait Nirvana, et les Guns ACDC, ont disparu après quelques milliers d'écoutes.

C'est à tout ces petits signes qu'on mesure la fin d'une époque. M'enfin, quand je vois les petites roses collées sur le miroir de la salle de bain, nos nouveaux porte-torchon en forme de grenouille mignone, et le schmilblick en alluminium doré qu'Elena veut que j'accroche autour de l'ampoule de l'entrée, je me dis que la belle et longue page qui s'est ouverte le 27 aout aura elle aussi ce qu'il faut d'incarnations pitoresques dont on aura un peu honte plus tard.
Enfin, pour faire écho à un débat Zeliste animé hier soir, ces petites merdes là me gonflent déjà!

vendredi, février 10, 2006

Nos amis les jeunes - aujourd'hui: les rennais

Extrait d'un portrait du Monde sur la prefete de Rennes, qui decrit les comportements des jeunes dans le centre... Ca veut son pesant de canettes...

Arrivée en 2002 en Bretagne, la préfète fait une description apocalyptique de ces soirées. "C'est assez hallucinant. Vous avez là des gens tout à fait normaux. Pas des SDF ni des marginaux, même s'il y en a quelques-uns. Non, des gens normaux : étudiants des écoles d'ingénieurs, en maîtrise ou en doctorat, qui viennent avec des sacs remplis de bouteilles. Ils commencent par des canettes pour se mettre en forme et poursuivent avec des alcools forts, comme du pastis sans eau, du rhum, de la vodka, du gin... On se rassemble, on discute. C'est quelque fois agrémenté de tam-tam, mais le sujet n'est pas là. Ces gens ingurgitent tout cela, se déshabillent, font partout... Il y a des accouplements en plein air, des hurlements... On casse tout ce qui se trouve sous la main."

Pfiou. Cette fine analyse sociologique justifie de deploiements hallucinants de flics qui pesent un peu sur la serenite des soirees. C'est quand meme gentil d'avoir cite les doctorants!
On comprends que cette petite dame ne soit point populaire parmi les jeunes qui ne se couchent pas tot...

C'est pas tout ca...


Mais avec le CPE, les caricatures, les gueguerres politiciennes, l'immigration choisie, la victoire du Hamas, le merdier en Irak, etc, il ne faut pas voir tout en noir. Voici donc un grand message d'espoir.

PS: Et puis les JOs commencent!

jeudi, février 09, 2006

Quelquers liens sur les caricatures


Cette affaire continue a me gonfler... J'ai d'ailleurs achete Charlie, avant le raz-de-maree qui l'a engloutit, et comme souvent dans ce journal, si on fait abstraction de 25% des contributions qui sont pas tres fines, il reste des editos tres interessants et des nombreux dessins malins et tordants.
A part ca, si le coeur vous en dit, quelques liens tres interessants sur le sujet:

lundi, février 06, 2006

Les films du week-end



C'est pas tout ca, mais on n'a pas passe le week-end uniquement a philosopher sur les opticiens: on est aussi alle au cine. Et deux fois, meme.

On a commence par Munich, le film de Spielberg sur la prise (et l'execution) d'otages israeliens du camp olympique, et l'operation d'elimination des responsables par le Mossad qui s'en est suivie.
Alors que les reproches ont plu sur Spielberg (pro-israelien, pro-palestinien, sans prise de position), on a trouve le film courageux, derangeant, et nuance dans le sens ou il ne se prononce pas. Le debat ne porte d'ailleurs pas vraiment sur le conflit israelo-palestinien, mais sur l'utilisation de la violence contre le terrorisme.
C'est vrai qu'il n'y a pas de profonde avancee philosophique sur cette question dans le film, mais le fait de l'incarner, d'en montrer toute les consequences et de nombreuses facettes, lui donne beaucoup d'epaisseur, et secoue franchement. Ce film nous a habite toute la soiree qui s'en est suivie.
Au chapitre des critiques, j'ai trouve maladroits deux-trois passages spectacles peu vraisemblables (le personnage de l'indicateur francais fait vraiment trop couleur locale, et la mise en presence avec des terroristes palestiniens est invraisemblable), mais il s'agit vraiment de nuances face a un film fort, courageux, fin sur un sujet archi-delicat.

Et puis dimanche, nous nous sommes ressources dans les montagnes americaines avec le secret de Brokeback Mountain. Meme quand on connait le sujet, ce film etonne par ses personnages a la fois caricaturaux et extraordinaires. J'ai ete moyennement conquis par la premiere tres belle mais tres chiante partie dans la montagne, mais le reste du film est fin et sympa, servi par des acteurs parfaits, et dans un decors toujours etonnant.

En vous souhaitant le bonne nuit, je me retire.

dimanche, février 05, 2006

Les opticiens sont sympas


Un sujet de réflexion dominical: pourquoi les opticiens sont ils toujours sympa? Et pas du sympa forcé de commençant (bien que ça ne désserve évidemment pas leur affaire), mais du sympa sincère, tranquille, serein. Qui prend soin de toi, qui te conseille sincérement sans essayer de te refiler le plus cher, qui te réajuste tes lunettes gratos.
Je suis en train de travailler à mon relooking sur les conseils de mon coach, pour inspirer le respect lors de ma soutenance, et je suis donc passé chez l'opticien hier. En plein Paris, à côté de Denfert, là où se concentre le parisien pur et dur. Et bien comme à Nantes, ils étaient a-do-rables.
Est-ce à dire qu'il y a un test de sympathie à l'entrée des écoles d'opticiens? Ou que le produit lunette est pile celui qui a le prix exact pour que l'opticien ait le temps de s'occuper de ses clients tranquillement, sans craindre pour son chiffre d'affaire? Ou encore: est-ce un coup de la déesse lunette pour faire pardonner les mois d'attentes et les heures de retard des ophtalmos?
Je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, si nous déménageons à la fin de l'année, je m'empresserai de trainer à la sortie des cabinets d'optique pour me faire de nouveaux amis.

samedi, février 04, 2006

En passant

Vinci vous informe qu'il trouve navrante toute l'agitation entourant l'affaire -bouh! - des caraicatures de Mahomet.
S'il ne s'étonne pas que des extrémistes islamistes puissent se formaliser, il trouve dommage que les médias s'en fassent un écho si complaisant, et honteux que les hommes politiques ne se prononcent pas clairement pour la liberté d'expression. En marchant piteusement sur des oeux sous couvert de respect des musulmans - qui devraient n'en avoir rien à foutre, ils montrent bien qu'ils sont infoutus d'y voir clair dans les "valeurs" de notre pays et n'appéhendent la réalité qu'à travers des considérations stratégiques électorales.
Mais il est tard, la soirée fut bonne et il se couche.

vendredi, février 03, 2006

C'est pas gai, mais qu'est-ce que c'est beau!


Après avoir dû décliner le bon plan du Master Crew (Fantazio au Barrio Latino) pour cause de grosse fatigue post-turquie, nous avons écouté les conseils d'Elen (amis d'Elena, ça s'invente pas!) et sommes allés voir Llanto por Ignacio Garcia Sanjez Mejtas.
J'y allais un peu à reculons car on m'avait paarlé d'un opéro en espagnol non surtitré; je me voyais déjà somnolant pendant 3h30 d'une représentation classique et, disons le, chiante. Il n'en fut rien, c'était magnifique!
Il s'agit du Llanto (chant de désespoir) écrit par Federico Garcia Lorca en l'honneur de son ami le torero Ignacio Garcia Sanjez Mejtas, habité par la tauromachie à un point tel qu'il prenait encore et toujours des risques et a été tué à 42 ans dans l'arène. Anecdote truculante, Garcia Lorca l'a écrit un an avant de se faire tuer lui-même, fusillé par les brigades franquistes.
Ce texte, superbe parait-il (moi j'y ai rien compris si ce n'est que l'espagnol c'est beau), est magnifiquement mis en musique par Vicente Pradal. Son flamenco triste et incroyablement expressif, comme la mise en scène, sert l'essence du llanto en se recentrant sur le thème de la perte inconcevable, sans ce soucier de faire dans la couleur locale espagnole.
C'est beau à en pleurer, les quatre voix superbes passent de l'incantation douce et expressive à des choeurs insoumis, le tout accompagné par un piano, un violoncelle, des instruments à vents et à la fin une guitare touchantes et parfaitement en accord avec le reste.
Nous ne sommes pas les seuls à apprécier le spectacle, car il tourne depuis 3 ans! Il passe au théatre de la ville aux Abesses jusqu'à samedi prochain (le 11), il reste des places en semaine, à 17 euros sans réduction (deux places de ciné). Les non parisiens auront le droit à une séquence de rattrappage si ils sont sages car on a le CD.
Maintenant, vous faites comme vous voulez...

mercredi, février 01, 2006

Soirée diapo virtuelle


M'sieurs, dames,
comme promis, la startup Vinci&Elena est heureuse de vous faire partager son week-end prolongé à Istambul. Nous tenons à remercier tous nos généreux contributeurs du mariage, dont les premiers brouzoufs ont été bien investis. Vous pouvez vous en convaincre !
Bon voyage virtuel!
(Vous cliquez sur les photos pour les voir en plus grand (ça s'affiche rapidemment), et vous aurez droit comme ça à nos commentaires!)