dimanche, septembre 28, 2008

Paris-Versailles

C'est officiel, j'ai terminé le Paris-Versailles en moins d'1h30, comme convenu avec moi-même. 1h29'42, et oui, ce qui me place à une satisfaisante 7759ème place sur 13652 (toute catégorie).
Chuis bien content, même si l'exploit est très relatif.

jeudi, septembre 25, 2008

Chappatte...




est un caricaturiste du journal Suisse Le Temps qui me fait bien marrer. Son site web est le suivant.

mardi, septembre 23, 2008

The IT crowd


Et oui, les posts se faisant rares, j'ai décidé de m'adresser à la crème de la crème de mon nombreux lectorat. Aux meilleurs des meilleurs. A la fierté de la France et de l'Humanité.
Je ne parle évidemment pas des financiers, à la face de qui il est enfin bon de cracher ces jours ci, mais bon sans remettre vraiment en cause le système, soyons sérieux. Notre frétillant président vient à peine de prononcer un vribrillonant plaidoyer sur le sujet à la tribune de l'ONU qui doit bien faire marrer ses amis neuilléens. Ils n'ont pas trop à s'en faire, quand on voit par exemple la faible attention avec laquelle l'opinion publique prend connaissance de la chute du prix du pétrole, après six mois pendant lesquels les spécialistes se sont succédés pour lui expliquer que c'était logique, mécanique, et n'avait rien à faire avec la spéculation. Si ça continue, on va finir par découvrir qu'un trois pièces à Paris ne vaut pas vraiment 830 000 euros. (Véridique. Mais il faut dire qu'il a une salle de bain très aérée.)

Bon, je ne vous dérange pas pour déverser tout le mal que je pense sur le manque de sérieux de nos contemporains. Je voulais donc m'adresser à la crème de la crème.
J'ai nommé:
Les ingénieurs.

Amis binoclards, j'ai deux conseils à vous prodiguer, dans deux registres bien différents.
Premier conseil. Si vous vous intéressez un peu à la photo, je vous recommande très chaudement les deux bouquins de René Bouillot: cours de photographie et cours de photographie numérique. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'optique de formation des images, la chimie des pellicules et l'électronique du numérique. Evidemment, le gars René, c'est pas le poète et l'artiste. C'est pas le gars qui va te raconter l'art de la composition et disserter sur la puissance de l'inspiration. Mais par contre, quel puits de science clairissime sur le moindre des petits aspects de la physique des photos!
Et il a accouché de deux bouquins hyper intéressants bien qu'un brin aride, et pour lesquels un bagage scientifique est très conseillé! Moi, je me régale.

Le deuxième conseil s'adresse par contre à une audience bien plus large. Nous venons de découvrir, avec Ele, une petite série anglaise très marrante: the IT crowd. Le sujet est des plus séduisants: nous suivons la petite division du support informatique d'une grande entreprise, composée d'un geek, d'un nerd, et d'une chef absolument incompétente.
Je sais, le pitch peut laisser sceptique, notamment pour qui ne connait pas la différence entre un geek ou un nerd. Voire ne connaissait pas l'existence de ces deux mots.
Pour ne pas bêtement vous conseiller une série qui risquerait de ne pas vous plaire, je me suis donc muni d'un sujet-test représentatif de la normalité: Ele. Elle rigole assez rarement à mes blagues sur les adresses IP, et ne sais pas configurer un routeur éthernet. Elle ne sait pas ce qu'elle rate, mais passons.
Et bien figurez vous que the IT crowd a obtenu brillament le label tout public en faisant rire aux larmes notre sujet test. Je peux donc chaudement conseiller la série même aux non-informaticiens, qui peuvent se faire une idée de la qualité de la série dès maitenant via cette vidéo sous-titrée (et étrangement accessible légalement sur le net via google vidéos).
Have fun!

vendredi, septembre 19, 2008

Pouet


Et, dans un autre ordre d'idée, si vous voulez savoir à quelle sauce je serai mangé dimanche 29, jetez un coup d'oeil .

vendredi, septembre 12, 2008

C'est la guerre


Bon, je sais, je fais plus jeune que mon âge. Le cheveu est fourni, la barbe quasi-inexistante (quelques spécialistes en ont observé des traces en regardant de très très près), la peau lisse et le ventre plat. Il n'y a pas de quoi se plaindre en somme, et je serais sûrement ravi de sembler avoir 40 ans quand j'en aurais 50, si la chose se poursuit.
Vraiment pas de quoi se plaindre...
...

Certes, il n'y aurait vraiment pas de quoi se plaindre si on ne traitait pas quotidiennement les étudiants attardés (ou ceux qui leurs ressemblent) comme de pauvres irresponsables pas sérieux et qui n'ont rien à foutre!
C'est d'un pénible, de se voir traiter sans cesse comme un petit rigolo sans importance! Ça n'était déjà pas agréable quand j'étais effectivement étudiant attardé, mais bon, il est vrai qu'à l'époque j'étais vraiment un petit rigolo irresponsable, et que je n'avais rien à foutre. Soyons justes. En plus, je fréquentais moins de lieux dont la population habituelle est constituée de pères de familles grisonnants, et où le petit jeune à lunette formait une anomalie qui ne mérite pas grande considération.

Mais alors, maintenant que je ne suis plus l'étudiant glandu que j'ai été pendant fort longtemps, il me sort par les yeux d'être traité comme ça, par dessus la jambe!
Putain, merde, j'ai presque trente ans, et ça fait trente ans que c'est moi qui m'écarte quand je croise un autre jogger sur un chemin étroit! (J'ai commencé tôt, je sais!)
Ca fait quand même 6 ans que je bosse, alors cessez de me prendre pour un lycéen stagiaire, et écoutez ce que je raconte! C'est vrai, je cumule les handicaps pour ne pas être pris au sérieux: je suis chercheur (glandu), j'ai l'air jeune (glandu!), et je ne porte pas de cravate (GLANDU!!!) Mais je fais bien mon taff, et ce depuis 6 ans, et je t'emmerde, mon gars!
Et puis j'achéterais bien une cravate... si les commerçants arrêtaient d'essayer de m'arnaquer comme des malades, ce qu'ils ne tenteraient sûrement pas sur un respectable père de famille grisonnant. (Enfin, je parle des commerçants parisiens, alors je me fais peut-être des idées).

Ca fait un moment que ça couve, mais là cette colère explose à la faveur d'un événement récent. Je me suis fais rembarrer dans un couloir du boulot par le responsable des locaux. Sortant précipitamment de l'unique douche mise à disposition du personnel (1500 personnes) afin de laisser place à d'autres coureurs, j'ai eu le culot de faire mes lacets avec un pied qui effleurait le mur, judieusement choisi en blanc mat. Ce petit bonhomme encravaté d'un cinquantaine d'années, à l'haleine repoussante, m'a interpellé, du haut de son importance, comme un principal oserait à peine traiter un collégien.
Nom de dieu de bordel de merde. Si je n'ai rien lâché sur le moment, je ne lui suis pas rentré dedans comme j'aurais dû. Et bien je vous promets que c'est la dernière fois! Petit bonhomme ridicule, mais de quel droit me parles-tu comme ça!
J'ai peut-être l'air jeune, mais ça ne m'empêche pas d'être compétent et surtout respectueux envers les autres. Et si t'es pas content pour tes murs, t'avais qu'à choisir une autre couleur, et installer plus d'une douche pour 10 coureurs, c'est ton métier tête de noeud. T'énerve pas, et prend un chewing-gum. Je te comprend un peu, faut dire, moi aussi si mon métier c'était de veiller à ce que les tâches de café sur la moquette soient vite nettoyées et qu'il y ait assez de papier dans les chiottes, je mettrais une belle cravate pour avoir l'air important. Mais je me garderais bien d'allumer les jeunes qui vont courir, ne serait-ce que parce que je suis vieux et gros et que je vais bientôt mourir!

Aahhhhhhhh.
Je ne vous promets pas que je vais sortir exactement ce type de diatribe, mais j'en ai marre de me faire marcher sur les pieds. Y a des encravatés qui vont prendre cher, des joggeurs qui vont devoir se jeter dans le fossé en catastrophe, et des commerçants qui vont être tout étonnés que je laisse mon fils chier sur leurs cravates.

dimanche, septembre 07, 2008

L'amérique en 24 épisodes

J'attire votre attention sur cette excellente série d'émissions de France Culture (et oui...) sur les séries américaines baptisée "l'amérique en 24 épisodes". Un très instructif historique de leur évolution depuis la guerre. J'ai une tendresse évidemment plus particulière pour la deuxième moitié des reportages (disons, depuis l'épisode 12 "La révolution Hill Street Blues") puisque, des années 80 à nos jours, je connais bien mieux les séries en question.
Et pour prouver que le blog, même au ralenti, gardera sa liberté de ton, voici une vidéo fine et délicate (qui n'a rien à voir):

vendredi, septembre 05, 2008

Gael, ou blogger, il faut choisir

Amis lecteurs, l'heure est grave.
Force est de constater que depuis quelques temps la production du blog a fortement chuté. Evidemment, la présence du petit bonhomme y est pour beaucoup, réduisant notablement le temps que je peux sereinement passer à raconter mes choix musicaux et mes états d'âmes à la demie-douzaine de lecteurs fidèles que vous êtes.
Mais je dois avouer que si j'avais vraiment la flamme, je pourrais trouver de ci de là le temps de vous causer un brin. Seulement, il se trouve que je préfère mettre à profit les moments de calme restant pour lire de bons bouquins, regarder de bonnes séries ou des matchs tendus, et occasionnellement jouer au poker.
La situation n'est pas définitive: j'ai déjà connu des fluctuations dans mes envies de blogger. Mais je crois plus sage de vous prévenir clairement qu'il est probable que vous n'ayez guère plus que quelques posts à vous mettre sous la dent chaque mois, à la faveur d'un disque apprécié, d'un film adoré, ou d'un coup de gueule à passer.
Je conseille donc aux plus fidèles d'entre vous de passer à un rythme de visites plus espacé pour vous tenir informé des petites nouveautés du blog. Ou mieux, de vous abonner à son flux RSS, pour pouvoir d'un coup d'oeil s'il y a eu du nouveau.
Et nous verrons si le blog repart de plus belle. Ou s'il se tari peu à peu.