mercredi, septembre 27, 2006

Manque d'inspiration


Vous savez ce que c'est, l'inspiration et l'approvisionnement du blog en posts succulents, fins et délicats, ça va, ça vient... Et là, alors que cette semaine j'ai pas mal de temps, ben étrangement je n'ai pas grosse inspiration.
Ce qui est paradoxal, parce que ça ne me gêne pas outre mesure d'habitude de n'avoir rien de particulier à raconter! Qui plus est, il se passe plein de choses dans ma petite vie: le relais, la remise de la thèse, la recherche de taff, les confs (après Istanbul, Atlanta dans dix jours), le Vinz poker tour...
En bon scientifique, j'avance deux explications à ce mutisme paradoxal:
  • On se rend plus facilement compte qu'on n'a rien à raconter dans les périodes où on a des trucs à raconter, voyez-vous. Entre mon relais (héroique, je sais) et mon voyage à Trieste (j'y viens), je n'ai pas le coeur de vous entretenir de foot, Spiegel et Sarko, pour votre plus grand plaisir. C'est frustrant pour vous, chers lecteurs, mais vous n'imaginez pas sérieusement de parenthèses intismistes en plein coeur d'une épopée dramatique magistrale! Ou pour parler plus spécialement à Bix (attaque gratuite), je vais pas vous gonfler avec une scène sentimentale à la con en plein milieu d'une scène d'action avec des explosions et des aliens mutants!
  • La recherche de taff commence à me casser les c..., euh je veux dire à me peser un brin. Alors je boude jusqu'à ce qu'on soit fixé une fois pour toute. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, les post-docs à Gênes et Rennes c'est mort (ou alors il faudrait qu'on mange une fois par jour), et GE quasiment foutu également. Du coup, le post-doc à Trieste (j'y viens je vous dit!) et le taff chez Philips tiennent la corde, avec un post-doc à Centrale en outsider sérieux. La beauté de la chose étant qu'aucune de ces options n'est certaine, évidemment...
Du coup, je me barre sur le champ (enfin, dans deux heures), à Trieste. C'est le point rouge sur la carte, et on voit tout l'intérêt touristique que pourrait avoir un post-doc (mer, montagne, Italie, rayonnage vers la Slovénie, la Croatie et l'Autriche en perspective... et puis c'est le pays de la grappa!), et toutes les emmerdes que poserait un emménagement (c'est vraiment au bout du bout de l'Italie) là bas.
Comme je suis un garçon sérieux, je ne me déciderai pas (que) sur des questions d'ensoleillement et de température de l'eau, mais sur les belles recherches qu'on me propose de faire là bas. Ce dont je vais parler en italien après une nuit blanche dans un train de nuit, d'où mon tempéramment un peu irritable aujourd'hui.
Allez, à plus pour un rapport de ce beau voyage (15 heures aller, 30 heures sur place, 15 heures retour, le rythme des champions!)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

il me semble que dans ta liste des curiosités touristiques proches de Trieste, tu a oublié Venise... ce qui pourrait te valoir quelques visites si tu partait effectivement la bas.

Coté Grappa, c'est à double tranchant: un de mes potes allait régulièrement faire des manips au synchrotron de Trieste et en ramenait achetée "sous le comptoir", c'était pas mauvais mais ça piquait quand même un peu les yeux...

ZeVinci a dit…

Sache que je viens de voir ledit synchrotron, et que je pourrais travailelr sur certaines images qu il pond.
Le monde est petit, des fois, non?

Anonyme a dit…

J'ai un de mes nouveaux collègues qui est à Venise cette semaine. Un Windows en Italien ça le fait, j'ai mis du temps avant de lui dire q'administrateur se disait amministratore....Le prochain se sera a Dubaï en arabe..

ZeVinci a dit…

Comme on dit, nous autres, à Trieste, les Vénitiens c'est rien que des bourges refermés sur eux-mêmes.
Par contre les triestains ils sont supers opens et très modestes.