samedi, juillet 07, 2007

Just the very best



La petite chronique musicale de la semaine porte sur deux albums qui ont en commun d'être excellents et éponymes (voui voui). Par contre, ils se rangent aux deux extrémes de la musique que j'aime. A main gauche, le déjanté foufou de Chin-chin. Et à main droite, les textes poétiques et la musique minimale d'Imbert Imbert.

Commençons par les barrés de Chin chin (et leur album éponyme - Chin chin). Après le formidable concert ci-dessous narré (avec talent-merci), l'écoute de leur CD ne rend pas plus facile la classification de leur musique: funk-électro-rock? Happy easy listening? Joyful disco music? Faites vous donc votre idée en écoutant Miami sur leur playlist myspace, et votez pour votre style favori dans les commentaires!
Quoiqu'il en soit, c'est joyeux, péchu, original, et ça garde pas mal de son intérêt sur CD. Dur de ne pas bouger son popotin et de ne pas tendre vers l'optimisme à l'écoute de leur album, même si c'est d'abord et avant tout sur scène qu'il faut les voir! Du talent, de la péche, des paillettes, et parait-il des textes amusants.

Mais nous ne sommes pas que de joyeuses moelles épiniaires. Aussi, quand, suants et heureux, vous aurez passé la nuit à onduler en pantalon moulant pattes d'eph, je vous propose de vous élever avec le sombre et poétique Imbert imbert (et son album eponyme - Imbert Imbert). Imbert, c'est le contrebassiste du groupe De rien, qui fait un petit écart perso, armé de son brillant crayon et de sa contrebasse.
Fini de rigoler donc, et place à des textes superbes mais souvent sombres sur la vie, l'amour et les mouches (malheureusement, ma préférée - Goût de crasse - n'est pas en écoute sur son myspace... Jetez donc une oreille à Malgré moi, une des plus optimistes du lot). La musique s'efface pour mettre en avant les textes, d'où une impression d'aridité à la première écoute. Il serait dommage de s'arrêter tant le garçon dit de belles choses avec simplicité et sans concession...

Aucun commentaire: