J'ai pas grand chose à ajouter, tant je trouve qu'il n'y a pas vraiment de débat sur le fond ou sur la forme du CPE.Jeu concours: qui me donner des arguments en faveur de ce contrat, hors les célèbres:
- "La flexibilité c'est bien". (Ca va souvent de pair avec une précarisation donc je me méfie, mais c'est vrai que ça peut être un moyen dans certaines situations de créer de l'emploi. Je n'ai pas d'avis tranché sur le CNE par exemple, parce que ça peut pousser certaines petites boites, à la merci d'un revirement de conjoncture, à embaucher. Mais là, je ne m'imagine pas une boite créer un emploi CPE qui n'aurait pas été créé sinon)
- "Je dis pas que c'est bien mais au moins ils proposent quelque chose". Ou son synonyme: "je ne me prononce pas sur le fond mais en France dès que t'essayes de changer un truc tout le monde est dans le rue". (Je trouve aussi con d'être automatiquement pour quelque chose qu'automatiquement contre, alors autant regarder l'intérêt du truc dans ce cas particulier)
Pis ce soir y a un beau match à la télé!
5 commentaires:
Un très très beau match!!
Tout a fait d'accord avec toi. Ou sont les arguments ??
Lyon a gagne ?
C'est me semble-t-il un commentaire un peu réducteur . . . ! A moins qu'il faille prendre ces quelques lignes au 2d ou au 3è degré, ce qui n'est pas dans mes capacités. Deux questions BASIQUES: Une réforme non démocratique est-elle acceptable? Pourquoi une réforme qui se prétend être la panacée pour créer de l'emploi chez les jeunes suscite-t-elle, dans cette tranche d'âge, majoritairement un refus? Avec mon neurone vieillissant, je persiste à croire qu'un employé d'une entreprise, petite ou grande, ne doit pas être une simple variable d'ajustement qu'on jette quand le patron n'en veut plus. Quand arrêtera-t-on de considérer qu'il est comme un élément d'un stock? Y'en a marre de ce discrédit! Une entreprise, ce doit être du donnant-donnant HUMAIN ! On travaillerait mieux en climat de confiance, mûs alors par une vraie motivation. Tout le monde y trouverait son compte . . . même les actionnaires !
Alors déjà je trouve cette question de la "réforme antidémocratique" délicate. Parce que la ligne de défense de Villepin se défend dans une certaine mesure: tout se passe selon les lois de la République, donc c'est démocratique. Et c'est vrai que c'est toujours délicat de trouver la juste place des manifs dans une démocratie (voir la tarte à la crème de la peine de mort, non majoritaire). Mais il est vrai que ce débat est plus facile à trancher devant la mobilisation d'hier!
Et sur le fond on est d'accord sur les rapports qui devraient être plus équilibrés, cela suppose de plus larges débats et de plus grosses réformes (et pas dans le même sens qu'hier) au niveau mondial.
Vu que c'est pas pour demain, ça ne me choque pas qu'on essaye de trouver des solutions dans le système. Je me sens prêt à accépter une certaine flexibilité si elle créée vraiment clairement des emplois, sous la condition qu'on pése bien ce que ça apporte et ce que ça coûte en précarisation. Et, dommage pour le patronnat, mais les boîtes, qui appellent tout le temps au réalisme et au sérieux, se comportent comme des gamins irresponsables quand on leur laisse la moindre marge de manoeuvre pour mal utiliser une réforme.
Bref, je suis prêt à considérer certaines flexibilités si elle se apportent quelque chose en terme d'emploi, mais aussi si on étudie de près le coût et que l'on prend les dispositions légales ad hoc pour limiter les débats. Le libéralisme à l'anglaise (qui créée des emplois, c'est indiscutable), non; mais la flexsécurité à la suédoise, faut voir au cas par cas. Et encore une fois l'analyse du CPE est vite fait: elle n'apporte rien en terme d'emploi, c'est clair!
A long terme, ce serait mieux si on levait un peu les yeux du guidon, je suis bien d'accord.
Et c'était Arsenal qui faisait le spectacle hier, pas Lyon! Faut suivre, les gars...
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