mardi, juin 26, 2007

Chercheur? Une passion

Avant d'être un enfoiré de fonctionnaire planqué, les candidats-chercheurs/maîtres de conférence en bavent pour être pris. Il faut démontrer son haut niveau scientifique (ou linguistique, ou historique, ...), ce qui est normal.
Mais pas seulement (voire pas du tout), ainsi que nous l'illustre cet article du Monde sur les concours.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

je vois qu'on a les mêmes petits rituels le matin...
Blague à part, le fond de l'article est malheureusement assez juste, même s'il faut dire que quelqu'un de fort finit toujours par trouver un poste, au bout d'une attente plus ou moins longue.
Par contre, je trouve la conclusion du papier un peu trop subtile: pour moi, le gros argument contre l'autonomie des université (qui peut avoir des bons cotés par ailleurs), c'est que ça va encore renforcer cette tendance au mandarinat. On pense ce qu'on veut du CNRS, mais au moins le recrutement y est un peu plus propre, car national.

ZeVinci a dit…

La confiance d'Alex dans le fait que les forts finissent par se faire embaucher a-t-il un rapport avec le fait qu'il se soit fait embaucher?
Moi qui ne me suis pas fait embaucher, j'en doute...

(Okay, j'ai pas essayé et je suis bien où je suis, mais quand même...)

Anonyme a dit…

bah, ça doit être lié inconsciemment j'imagine, mais n'empèche que je ne connais personne dans mes copains physiciens un peu plus vieux qui n'ai pas fini par trouver un poste académique quelque part.
Ca tient peut être au domaine, et j'ai pas dit que c'était toujours rapide: faire jusqu'à 4 ans de post docs reste relativement courant. avec les déménagement (et donc l'influence sur la vie perso) qui vont avec bien sur!