jeudi, octobre 12, 2006

Le double check à l'aéroport




Me voila fraichement revenu d'Atlanta, petite bourgade de cinq millions d'américains sans aucun intérêt touristique. Comme j'ai encore la tête à l'envers, je vous propose une petite anecdote avant des posts un peu plus structurés.
Je vous signale juste que la première photo concerne les chute d'Amicalola, près des Apalaches. La deuxième, c'est l'intérieur de mon très impressionnant hotel: 50 étages, 1650 chambres, 4 restos et donc une cour intérieure du meilleur effet.

Mais revenons à l'anecdote promise. Après mon débarquement à l'aéroport (il était 2 heures du mat' à mon horloge biologique), je me rend comme il se doit à la remise des bagages. Après une bonne dizaine de minutes de scan attentif des valises qui passaient devant moi, je récupère la mienne. Jusque là rien d'anormal.
La poignée de ma petite valise étant entravée par la gros code barre d'identification, je m'en débarasse et me dirige vers la sortie. Je croise un autre tapis roulant sur lequel les autres voyageurs redéposent leur valise. J'imagine qu'ils sont en transit et doivent réenregistrer leurs bagages. Ca faisait un paquet de monde en transit, mais qui sait: vu l'intérêt démentiel d'Atlanta, je pouvais penser que l'aéroport servait surtout d'escale intermédiaire.

Sauf qu'un peu plus loin, je tombe sur un contrôle de sécurité, pareil à ceux qu'on passe en entrant dans un aéroport: rayons X et détecteur de métal. Pour sortir! Je m'y fais impitoyablement refouler; faut dire, j'avais fait le con: avec ma mousse à raser et mon dentifrice, je représentais un tel danger que je n'avais aucune chance de passer.
J'essaye de plaider que je veux juste sortir, merdalors, mais rien n'y fait. Et le personnel avait l'air d'être habitué à ne pas se laisser infléchir facilement...
Il semble donc que tous les voyageurs venant de l'étranger doivent repasser un contrôle avant de pénétrer dans l'aéroport (vous savez ce que c'est: on ne peut jamais être sûr que ces espèces d'étrangers fassent leurs contrôles consciencieusement). Et qu'il faut absolument repasser par l'aéroport pour sortir...

Je fus donc bon pour rebrousser chemin, à la recherche de la poubelle dans laquelle j'avais jeté mon étiquette. Evidemment, un tel comportement à contre-courant de la masse des voyageurs ne pouvait pas être autorisé, et je me suis fais stopper vite fait. Ma course fut déviée vers un guichet de Delta Airlines, où une hotesse antipathique m'a réimprimé une étiquette vite fait.
J'ai alors eu le droit de repasser le contrôle, cette fois-ci avec succès. Et ça valait presque le coup: j'ai ensuite traversé 6 terminaux en métro pour arriver à la sortie! Quand on fait dans l'énorme aux USs, on ne mégote pas!
Et c'est alors que j'ai rencontré ma nouvelle épreuve: les bagages ressortaient sur pas moins de 20 tapis roulants différents, arrangés selon la provenance des avions. Mais mon ticket banalisé n'en mentionnait aucune! J'ai donc dû (à 4h du mat biologique), slalommer entre ces tapis roulants surpeuplés, en me concentrant pour ne pas laisser échapper ma valise (qui ressemble à beaucoup d'autres figurez-vous!)
Que d'émotions! A plus pour d'autres anecdotes!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Faut voyager plus souvent !!!!