samedi, juin 10, 2006

Ca fait plaisir!


Je suis navré, c'est terriblement trivial et populo, mais la Coupe de Monde commence et ça me fait plaisir!

Mais comment se passionner pour cet événement quand on sait ce qu'on sait?
Ils sont dopés. Ils sont près à toutes les bassesses pour tromper l'arbitre. Ils sont multi-millionaires mais continuent à vendre leur image à tout et n'importe quoi. La sur-couverture médiatique sur tout ce qui est périphérique aux matchs est ridicule et archi-disproportionnée. Et les sentiments de moults supporters puent le chauvinisme voire le nationalisme.

Ben ouais. Mais n'empêche.
Le foot, on aime ou on n'aime pas, mais ce qui est certain, c'est qu'il s'agit d'un des sports qui propose la tension dramatique la plus forte. Ca dure 90 minutes, mais tout peut basculer en quelques secondes.
Le monde entier (ou presque) le pratique à haut niveau. Il n'y a pas d'autre événement (à part les JOs dans une certaine mesure) suivi avec une telle ferveur par des milliards de personnes. Dans quel domaine des centaines de millions de personnes peuvent être considérées comme spécialistes après des milliers d'heures de vision attentive de matchs? Cela donne pour toute personne intéressée un aspect "saga", "choc des héros" à tous les matchs de cette Coupe, sur lesquels les passionnés peuvent discuter pendant des heures.
Et le point culminant de cette passion ne se joue que tous les quatre ans! Précédé par une montée en puissance de deux ans pendant les qualifications, il se décide en un mois qui des générations entières de joueurs exceptionnels verra sa carrière couronnée du trophée le plus précieux, et qui sera privé de cette consécration.

Bref, je ne pourrai jamais convaincre quelqu'un qui ne trouve pas ce sport beau de s'y intéresser. Tout comme un passionné de foot ne décrochera pas sur quelques arguments bien placés.
Par contre, je suis convaincu qu'il est objectivement incontestable que la Coupe du Monde est un événement d'une densité dramatique inégalée, passionnant la Terre entière. Les grands mots sont de sortie, mais je pense sincérement que c'est cette dimension qui fait oublier au passionné que je suis les nombreux (gros) défauts de ce sport-spectacle.

Et en plus il fait beau, et je suis en vacances dans une semaine. Au programme: Clermont-Ferrand et un bisou à Emilie, Toulouse et un câlin à Jeff et Perpignan et une conversion à l'athéisme de Constantin et Bérénice!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Le principal, moi j'dis (sur fond sonore de clameur footbalistique), c'est que:
- "tu aies retrouvé tes sensations" . . . de supporter,
- "qu'y'ait une bonne ambiance dans ton équipe" (surtout si t'es seul devant ton écran, Elena ayant d'autres centres d'interêt!),
- "que ta préparation par ton coach ait été adaptée à l'événement" (avec ton patron rennais, ça a dû le faire . . .). Le reste, on s'en fout royalement (euh . . . ségolènement)!
Bon, ce qui est rassurant quand même, c'est que tu t'excuses presque d'être accro comme ça. T'es donc pas complétement contaminé et c'est réconfortant de constater qu'il te reste un brin de lucidité.
Alors profites-en mais ne crie pas trop fort quand même . . . à cette saison les fenêtres sont ouvertes et tu pourrais déranger les offices religieux !!!!!

clarapeix a dit…

si tu passes par toulouse ET par perpi, bien obligé alors de venir faire une bise à myriam et de boire une mousse en terrasse avec sa mère, dans une ville ou dans l'autre!

ZeVinci a dit…

Cool! Un bébé de plus dans ma collection!
Par conter, j'ai appris avec douleur que mon pote qui habite Perpignan, en fait il habite Pau. Si j'arrive à échanger mes billets de train, je ne serai donc que toulousain et pallois.
I 'll be contacting you.