mercredi, mars 21, 2007

Rafale de chroniques zicales


La bonne surprise de la journée, c'est que le concert de Mr.Roux auquel je ne pensais pas pouvoir aller n'a pas lieu samedi mais ce soir. De sorte que, enthousiastes comme nous sommes, nous allons passer une soirée d'exception.
Pour partager cette joie avec mes fidèles lecteurs, je m'en vais vous chroniquer rapidement les derniers CDs qui me sont passés à travers les paluches. Ceci pour que nous soyons tous imergés dans le fabuleux monde de la musique, certes, mais aussi pour occuper mon départ plus tardif que d'habitude du boulot. Y a pas de petits profits.
Les albums dont je vais vous entretenir sont à mon sens de honnêtes à bons, mais je n'ai rien dégoté d'absolument exceptionnel. Voila pourquoi vous n'avez pas eu droit à des chroniques enthousiastes plus tôt.

Commençons par monsieur Arno et son album Jus de box. Le belge aime les jeux de mots fins, comme vous pouvez le constater... A vrai dire, je n'ai pas grand chose à dire de cet album si ce n'est que c'est du Arno pur jus (de box - ahah): voix rocailleuse, prononciation d'alcoolique flamand, textes décalés, ... C'est tellement particulier que les chansons m'apparaissent très inégales selon que j'accroche (Mourir à plusieurs) ou pas (From zero to hero). Effet amplifié par l'accompagnement musical qui louche vers les 80s parfois.

Parlons ensuite de Riké, le co-chanteur de Sinsemilia qui poursuit sa petite trajectoire personnelle en parallèle du groupe avec son deuxième album Vivons! Moins politique dans les paroles mais plus rêveur, moins reggae-cuivre mais plus reggae accoustique, c'est un peu lourdingue parfois, mais que voulez-vous, moi j'aime beaucoup. Du soleil et de l'innocence qui s'assume, et est donc loin d'être niaise, je ne vois pas ce qu'on peut avoir contre.

Mais je sais aussi faire dans l'international avec le deuxième album de la comète canadienne Arcad Fire: Neon bible. Après la réussite formidable de leur premier album rock baroque mélant hurlements, choeurs et orgues, ils étaient attendus au tournant. Je suis personnellement tout à fait rassuré avec cet album moins brillant et novateur que le premier, mais tout aussi intégre et bidouilleur. il y a peut-être d'ailleurs plus de profondeur dans ce deuxième album qui lâsse moins à l'écoute massive.
Dans le domaine international, j'ai apprécié aussi les Build to spill et les Tapes and tapes qui m'ont été recommandé par un mystérieux lecteur se cachant derrière d'astucieux pseunonymes.

Enfin, je suis en train d'étudier de près le dernier Mano Solo, In the garden. Car voyez-vous, je l'ai avant tout le monde car je fais parti des fans ayant participé à son financement en pré-payant l'album. Et paf.
Et bien, pour l'heure, force est de constater que je suis plutôt déçu. Ca reste du Mano brayeur, énervé et impudique, mais il me manque le brillant de la Marmaille nue ou des années sombres, ou l'étonnant de Dehors ou des animals. J'ai le sentiment d'être confronté à une livraison plus anonyme. Cela dit, je réserve mon jugement final, car d'expérience les albums de Mano sont si arides et travaillés qu'il est possible de devenir infatigable admirateur à la centième écoute seulement.
Et là, c'est qui qui aurait l'air idiot, comme un sondeur après le 1er tour ou un commentateur de foot après la coupe du Monde?

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