samedi, août 02, 2008

Sono di ritorno

Malgré ma farouche virilité, il m'est arrivé il y a quelques années de jouer quelque peu aux Sims. Vous savez, ce jeu vidéo où vous gérez la vie quotidienne d'une petite famille, dans un monde virtuel. Votre personnage a faim, vous le nourrissez; il s'ennuie, vous l'envoyez faire un tour; etc. Vous n'êtes pas sans savoir que ce jeu a eu un succès fou, et je voulais donc savoir de quoi il en retournait.
Dans un premier temps, je maîtrisais fort bien la destinée de mon avatar: je lui ai trouvé un taff bien, l'ai fait séduire puis épouser une jolie nana, à qui j'ai trouvé un boulot moins bien (comme il se doit), etc. Tout allait comme sur des roulettes, et je commençais à peine à réaliser que le jeu était profondément chiant (pas de monstre à tuer, pas de terroriste à buter, pas de morceau de hard rock à jouer, c'était couru d'avance) quand un événement d'une violence rare a bouleversé la vie de mes personnages.
Ils ont fait un bébé.

A partir de ce moment là, j'ai complètement perdu pied dans le jeu. Quand le bébé-sims a des besoins, il se manifeste avec une telle autorité que bien vite, votre personnage doit abandonner ce qu'il faisait sur le champ pour le satisfaire. On... je veux dire, mes personnages, n'avaient plus le temps de se laver, de manger décemment, et encore moins, vous vous en doutez, de faire un tour. L'un d'entre eux à même perdu son job à force d'arriver en retard au boulot (je vous rassure, il s'agissait de la femme...)
Pire: mes personnages avaient même eu la chance de faire des jumeaux. Il arrivait donc que quand l'un pleurait de manière particulièrement véhémente, mon personnage doive poser l'autre, dont il s'occupait, par terre pour se diriger vers son frangin.
Une horreur.

Vous voyez où je veux en venir, non? (Et non, pas qu'un frère rejoindra Gael, bande de petits tordus). La semaine dernière, en deux ou trois occasions (de 24h quand même), Gael nous a fait revivre ces folles émotions - mais dans le monde réel!
Nous avons réussi à rester propres, à conserver nos boulots, et même à dormir à peu près correctement, mais notre temps libre a été intégralement tourné vers les exigences du petit bonhomme. Les journées lors desquelles il était plus cool étant consacrées à une récupération bien méritée, je n'ai pas bloggé une seule fois cette semaine là.

Je m'en excuse platement.
Mais je vous rassure, le problème est réglé. Premièrement, le mal de ventre de Gael est en grande partie passé. Mais surtout, j'ai trouvé la parade: j'ai envoyé Elena et Gael en pré-vacances en Italie, une semaine avant que je les y rejoigne. Et bien figurez-vous que je me sens bien plus reposé que ces vacanciers! Et que la production du blog devrait s'en ressentir.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah, on retrouve un style d'écrit qu'on connaît bien mais qui se faisait bien rare. En fait, c'est maman Sims à qui revient tout le mérite de ce retour à la normale. C'est bien elle qui continue à gérer, sans pause aucune, prête à intervenir 24h sur 24. Et, sieur Sims, de son côté, retrouve sa verve en l'écratignant au passage . . . Y'a encore de la marge pour arriver à l'égalité hommes-femmes. Pas sûr que ça change vite avec un petit Sims "dressé" par un tel père. Oups, c'est vrai . . . c'était de la fiction au départ !Alors, y'a encore de l'espoir . . .

Anonyme a dit…

la vendetta é un piatto che va gustato freddo.