Il s'agit de cette comédie musicale mélancolique en milieu bobo parisien qui partage la critique. De fait, j'ai été très partagé moi-même.
Bien que j'ai une grande affection pour les bobos (qui ont l'esprit ouvert à la différence de nombre de leurs détracteurs - et paf), la première partie du film m'a pesé. On côtoie des dandys extrêmement cultivés, mais pour qui rien n'est simple (tu peux pas demander qu'on te passe le pain sans une référence maline à Proust) ni sérieux. Si les acteurs n'étaient pas tous si beaux (Mastroiani et Sagnier pour les messieurs, Garel pour les dames), ils auraient mérité des baffes.
Heureusement, alors que mon irritation croissait et que l'envie de quitter la salle commençait à poindre, le film a basculé à la faveur d'un événement que je ne gâcherai pas aux quelques uns d'entre vous qui sont passés au travers des indiscrétions des journalistes. On passe alors dans un registre tout différent, beaucoup plus sérieux, mais traité d'une manière rêveuse et musicale. C'est beau comme tout, charmant comme tout et juste comme tout à partir de ce moment là.
Au final, si je ne peux pas garantir que vous tombiez vous aussi sous le charme de ce film qui a happé Elena dès le début et moi bien plus tard, je vous assure que c'est du bonheur (triste) pour les veinards qui rentrent dedans.
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